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 Chroniques du Houtland (2) 15102005

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Pascal9
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Pascal9


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MessageSujet: Chroniques du Houtland (2) 15102005   Chroniques du Houtland (2) 15102005 EmptyDim 16 Oct - 17:21

Chroniques du Houtland (2)


15 ocotbre 2005



Et voilà, encore des lignes, encore des mots… Une bien innocente manie finalement… J’aime me donner l’illusion d’avoir le temps, le temps de choisir et le temps d’écrire, de lire aussi… D’aucuns me trouveront pompeux, d’autres gonflant… Mais j’ai la délicatesse de ne pas confier mes états d’âmes à la foule… La réflexion me nourrit, c’est ma manière de fonctionner, pourquoi devrais-je m’en justifier constamment, je suis fait ainsi, voilà tout…

« La poésie, c'est un des plus vrais, un des plus utiles surnoms de la vie. »
Jacques Prévert

"Que le prodigieux spectacle continue. Et que, peut-être, tu y contribues par ta rime. Quelle sera votre rime ?"
Rappelez-vous, Welton… Ce sévère collège du Vermont, rappelez
vous monsieur Keating… Quelle sera notre rime ?
Les mots qui s’inscrivent et donnent la piste de l’émotion ne sont finalement que des morceaux d’enfance qui reviennent à la surface, sous nos fronts soucieux, ils explosent en souvenirs colorés… Certains prétendront n’avoir jamais ce genre de démarches ou de pensées… Comme les enfants perdus de Peter Pan, beaucoup ont oublié… Oublié l’enfance et l’émotion… Nous avons tous laissé quelques part un sac de billes, une besace emplie à ras bord de minuscules parcelles d’émotions… Et pour cela, nous ne savons plus voler… Voilà pourquoi j’écris, afin de retrouver mon sac de billes, pouvoir voler de nouveau…Chaque ligne, chaque signe me renvoie au pays imaginaire… Il m’a fallu finalement beaucoup de temps pour admettre qui j’étais véritablement… Un enfant perdu du pays imaginaire… Mon terrain d’aventure est là, toute la palette d’émotions, de joies et même de peines (sans m’y complaire…), la naïveté de l’émotion qui nous laisse véritablement l’empreinte de ce que nous sommes, de prodigieux animaux aimants… Notre humanité profonde… La vie est si prodigieuse, si pleine de rencontres et de coups de cœur… Bien souvent, nous n’osons pas… La peur d’être différents…L’artiste est improductif dans le monde mécanique de l’ordinaire…
L’émotion, elle est là, partout… Il suffit simplement d’ouvrir un peu plus les paupières, les oreilles et le cœur…
Des petites pierres blanches parsèment notre imaginaire, livres ou petits bouts de phrases glanés ici ou là….
"Je ne veux plus t'entendre parler, juste entendre parler de toi" déclare Alfredo au jeune Toto dans Cinéma Paradiso…
Pourquoi refuser ce qui nous fait grandir ? Nous sommes des Latins prompts à s’enflammer, à rire et dans la minute qui suit à pleurer… N’est- ce pas cela qui nous rend si sympathiques ?
Alors au diable les pudeurs guidées par le « bon sens » quel cercueil le bon sens…
Roberto Benigni, parlant de son film « La vie est belle » donne une belle définition de l’émotion…
- « Fuir le réalisme, n’est-ce pas trahir la réalité ?
A chaque fois que l’on écrit, il s’opère une trahison. L’artiste trahit parce qu’il doit choisir un style, trier la réalité, éliminer des choses, suivre une narration.
J’ai aussi pensé à cette belle phrase de Keats : “Ce n’est pas ce qui est vrai qui est beau, c’est ce qui est beau qui est vrai.” Quand une chose est belle, elle devient réelle. Si le film est réussi, et j’espère qu’il l’est, le camp devient vrai.
Rire nous sauve, voir l’autre côté des choses, le côté irréel et amusant, ou réussir à l’imaginer, nous aide à ne pas être réduits en miettes, à ne pas être écrasés comme des brindilles, à résister pour réussir à passer la nuit, même quand elle s’annonce très très longue. »
«Faire rire ou pleurer, c’est la chose la plus belle au monde»
Roberto Benigni
Eh non, ce n’est pas choquant… Au contraire, les émotions nous ouvrent la voie de la sagesse, elles nous rendent meilleures et plus humains, à l’écoute…
« Faire pour être », se réaliser, sans autre contrainte que le plaisir d’être vivant… Un programme qui semble être l’œuvre d’un fou en ce début de siècle où fleurissent les « techno blaireaux ».
Ne négligons pas la chanson populaire qui n’est pas du populisme, cette chanson de la petite dame en noir qui conclut de manière si clairvoyante : « Sans amour, on est rien du tout… » La complainte des pauvres gens… nous sommes de pauvres gens qui ont tout… Ils nous manque peut-être actuellement, juste un petit soupçon d’humanité…
Voilà, encore un dimanche soir sur la terre… Sans peines, sans joies ou sans misères… Un minuscule morceau d’existence….

« La valeur de la vie ne peut se mesurer que par le nombre de fois où l'on a éprouvé une passion ou une émotion profonde. » Soichiro Honda
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