Poèmes à thème : Les mots

Bonjour...

ce texte est tellement amusant.
Tes amis ont dû être ravis de le lire.
à bientôt et un grand merci.

Gi

pour prévenir :

Le poeme le poids des mots a été mis 2 fois une fois par toi Gi et une fois par moi.
Juste pour le dire

Merci à tous pour les poemes merveilleux que vous faites.

300470 a écrit:

pour prévenir :

Le poeme le poids des mots a été mis 2 fois une fois par toi Gi et une fois par moi.
Juste pour le dire

Merci à tous pour les poemes merveilleux que vous faites.

merci je vais enlever le mien et mettre le lien sur le tien...
Gi

ÉCRIRE

Écrire
Thésauriser le chant des mots
Et des langues et des souvenirs
Qui s’enchevêtrent dans des sens uniques

Écrire les pages de l’errance
Et des rêves de conquête
Au goût d’e! au douce
Et de courant d’ailes

Écrire pour retenir
La paume d’une étoile
Et le poing des regards
Dans toutes les villes du monde

Écrire encore pour griffer
Toutes les terres arides
Au-dessus de mers mortes
Et des creux d’âme

Écrire enfin
Quand les étoiles tremblent
Aux confins des départs sauvages
Et des toits de lauzes

Écrire pour retenir le vent...

Angèle LUX

UN APPEL DE LOIN...


…Rien qu’un vent vespéral
Qui descend des cimes érodées
Et qui chante ses revirements
Je ne fais que vivre d’usure
Croître dans les dunes nomades
Je suis une simple parcelle de sable
Qui foule un autre espace… !

Il n’y a ni nuit profonde
Ni nuit sans étoile
Le soleil du jour aveugle ma pensée
Et fait danser le reste des mots
Je jouis de cette métamorphose
Quand de ma rive je croise le fer
Et au gré des vagues des souvenirs
Je réduis ma barque au grand silence
Rien de rien de ces mille instants…

Je ne fais qu’attiser les feux
Feux de brousse aux couleurs mitigées
Feux de paille qui fouillent les écrits
Ou vents du large qui m’appellent
Pour reprendre le même voyage
Dans le même car-ferry
Qui ne fait que relier le même point
Départ d’un anonyme sans bagage
D’un voyageur qu’accompagne son ombre
Je suis là et je suis cet ailleurs
Sur l’aile d’un vent de nostalgie
Et quand mes pieds foulent l’autre sol
J’oublie jusqu’à la racine mes origines !

Nulle crainte pour un lit égaré
Ni pour l’arbre qui me regarde
Ni pour l’unique oiseau de mes séjours
Ni pour cette image sur un fond ocre
Ni pour ce sourire qui vit d’éternité
Je suis et puis je deviens l’autre
Qui fuit tous les interdits non déclarés
Qui bafouent les maux-dits à l’envers
Et je revois le sens du sens en ajournement… !

Je déduis de la nuit l’horaire de mes parcours
Quand la lune me fait signe
Et de la vitre ouverte vers la voûte céleste
J’oublie qui je suis, qui s’appuie à la fenêtre
Je deviens un mutant sans racine
Puisque les autres corps m’interpellent
Pour laisser la terre à la terre
Les rêves aux rêves rendus stériles
Je m’embarque parmi les étoiles de l’infini
Et il suffit d’un rien
D’un cri dans la nuit d’un cœur
D’un éclair fulgurant dans l’espace des rues
Je redescends de mes nues colorées
Et je regagne lourdement une table
Pour brosser les lignes de cette échappée… !



© kacem loubay
Vendredi 30 Septembre 2005
Khénifra – Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive
_________________

Ce matin, un jour nouveau,
J’écris ces quelques lignes,
En songeant qu’une rime en « O »
Viendra me faire un signe,
Ohé Ohé, celles en « A » ou en « é »,
Oyez, Oyez, les mots que je vais chanter.

Lorsque dansent les doux mots,
Que ma plume délivre,
Quand ils roulent comme des cerceaux,
Que les enfants enivrent,
Roulez, roulez, vite mes jolis couplets,
Jamais, jamais, vous ne les rattraperez.

Un jour, me levant très tôt,
J’ai trouvé une rime,
Elle parlait, près d’un ruisseau,
Aux cailloux de la rive,
Parlez, parlez, aux pies et aux roitelets,
Jamais, jamais, vous ne les contenterez.

Mots d’amour ou de Bécaud,
Qu’on trouve dans les livres,
Tous les mots sont des joyaux,
Emportés par l’eau libre,
Fermez, fermez, vos pensées à double clé,
Entre vos doigts, la rime s’échappera.

Antigone (19.11.2005)
(A chanter sur "L'eau vive" de Guy Béart)

Sur l’île des mots

..............................................V I D E !
..........................................Et L I V I D E,
........................................M o n S T Y L O
.....................................N’a plus aucun MOT
..................................À tremper dans l’encre.
...............................IL ME FAUT LEVER l’ANCRE
.............................Vers l’ÎLE des VERS, FLEURIE
...........................Du SUBJONCTIF, où l'accent RIE
.........................De l'ADVERBE INCONNU qui f e r a
........................Que le sentiment POUR EUX RIMERA.
.....................J’Y RETROUVERAI l'OISEAU VOYAGEUR,
.....................Ioulant ses roucoulis à l’oiselle. Rêveur,
......................JE décrirai du PÉLICAN LE long voyage .
.......................J’y rencontrerai, sur UN blanc RIVAGE,
.........................Un mot échoué, roulé par la vague,
..........................Poli par le sel et par la madrague,
.............................Venant de l’ARCHE du POÈTE,
...............................Duos rimant. Lors ma tête
...................................DIRA À MON STYLO :
.....................................Garde ces mots,
......................................Tu en revivras
.......................................Sans chagrin,
.........................................Tu verras,
...........................................Demain.

.............................................késaco


Perle de plume ?


.........................................Du tréfonds
.........................................Bleu de ciel,
....................................une vague monte,
......................au bout des doigts qui me tiennent.
.......................Une chaleur de......ventre envahit
..............................le condi.............tionnel
.................................un futur........proche
......................................ÉLAN......fluide
........................................COU....leur
..........................................de perle
...........................................muette
.............................................U N
.............................................JET
.............................................Un
.............................................cri

.............................................Kés

..............................................Ô !
............................................Une
...........................................larme
.........................................d'encre ?
........................................Que Non :
...................................Goutte de poète,
...............................piqûre sur parchemin,
............................un bout de papier chiffon,
...........................un billet doux, vélin gaufré,
..........................pincée-pensée d' une femme
..........................goutte de beau d'un paysage
............................perle d'âme d'une image,
...............................enluminure du demain
.................................en gerbe de verbes
.....................................pluie d'espoir
........................................de Plume
...........................................d’or.

Je joue avec les mots, cela est mon destin
Devant Dieu je l'avoue je n'y peux rien
Peut-être qu'une fée glissa dans mon berceau
Lorsque je vins au monde, le virus des mots.
Je fais naître ceux-ci, à mon gré à ma guise
Parfois bien entendu ce ne sont que bêtises
Que ma plume égarée écrit bien malgré moi
Et me cherchant en vain, je ne me trouve pas.

Malpas éric. ©

je m'aperçois que je n'avais pas lu tous ces magnifiques textes...

merci à vous tous,

Ginette

J'ai vu les mots...

Il paraît que les mots
Lorsque l'on ne les écrit pas sur le papier s'en vont...
Où donc ? Deviennent-ils paroles d'animaux ?
Moi, je le sais parbleu, j'en ai vu pour de bon !

J'ai vu le mot "RAPACE" aux serres du vautour,
Au bec de la perdrix, j'ai vu le mot "AMOUR".
Sous l'aile de colombe, étaient blottis "LA PAIX".
L'aï, roi fainéant, traînait son "CANAPÉ".
Puis j'ai vu "OCÉAN" porté par la mouette.
J'ai vu les mots "LA NUIT" scandés par la chouette.
J'ai vu le mot "CHANSON" dans l'oeil du rouge-gorge :
Il brillait ardemment au milieu de "LA FORGE"!
J'ai vu le mot "VOLEUR" au bec du rossignol
Et la pie emporter le même au féminin.
J'ai vu le perroquet qui parlait de "GUIGNOL".
Sur un dos de tortue, il y avait "CHEMIN"
Le lièvre transportait "RIEN NE SERT DE COURIR"
Le pigeon roucoulait "ON PEUT D'AMOUR MOURIR !"
J'ai vu le mot "MOQUEUR"que me riait le merle.
Dans l'huître entrebâillée, on voyait "UNE PERLE"...
Oui, j'ai vu tout cela , il faut bien qu'on le sache !
Et même l'écureuil qui grignottait "PANACHE",
La cigale chantant qui demandait son "RESTE",
La fourmi répondant en brandissant "AH, PESTE !"
Cela m'a fait penser : Merci si mes mots restent !

Késaco (Nuit de l'écriture 2007 Sabres 40 Landes France)

Kesaco...

ton merveilleux texte sera dans ma chronique de demain lundi...

http://planete.qc.ca/invitation/

voir dans les archives ensuite. Merci !

Ginette

Merci Cypora...
j'espère que tu passes un bel été ?
Aujourd'hui on a une température superbe.
Ginette

Bonjour Gi,

Oh, l'été en France est mi-figue mi-raisin :

- frisquet et pluvieux au nord,

- brûlant et ensoleillé au sud.

On dirait que ce n'est pas le même pays !

Et pourtant, il n'est pas aussi étendu que le Canada !

Je ne serai en vacances que le 1er août et j'espère que, d'ici là, il y aura de l'amélioration... Quand tu sais que la canicule sévit sur tout l'est de l'Europe, c'est un comble ! Mais... heu... 44° à l'ombre... très peu pour moi !

Je t'embrasse



Cypora

Cypora, Éric, Kesaco, Bernard
vos textes seront présentés dans ma chronique de jeudi le 9 août...
voir dans les archives ensuite...

http://planete.qc.ca/invitation/
voir les archives :
http://planete.qc.ca/invitation/archive.html

merci...
Ginette

Vos textes sont magnifiques !

quel joli titre et j'aime beaucoup ce texte.
merci et à la prochaine,

Ginette

Prête-moi tes mots

J’ai l’écriture qui chavire
C'est difficile d'écrire
Je connais parfaitement la vie
Mais pas les dictats de la poésie.

Source et pluie, larmes fleuries
Mes pétales s’ouvrent à la poésie
Avec mes vers écrits par instinct
Du bonheur jusqu’au chagrin.

Parfois, je doute de mes souvenirs
Ma plume alors se met à rire
Quand j’entrelace l’alphabet
Pour en faire des mots concrets.

Il faudrait me prêter ta mémoire
La mienne s’est enfuie un soir
Quand je me suis cassée la tête
Sur des carreaux tout bêtes.

Il y avait des orages et des silences
Je faisais quelques pas de danse
Je mettais ma vie à l’abri
Pour ne pas que je m’oublie.

Je ne suis ni triste ni en colère
Ainsi va la vie des trouvères
Je jongle avec les lettres en solo
Comme l’air du temps sur ma peau.

Mes mots éclaboussent le papier
Démaquillés, entremêlés
Comme je le sens, comme je le vis
Comme un air trop beau pour être travesti.

Devrais-je laisser ça à d’autres mains
A ceux qui connaissent le chemin
Je ne veux plus damner mes nuits
A chercher mes mots sans bruit.

Un peu, beaucoup, à la folie… une rose qui vit.

passe-rose

Bonjour passe rose

c'est tellement beau, je suis ravie que
tu ais décidé de participer ici aussi.

Je vais déménager ton poème
dans les poèmes à thème sur les mots
les poèmes à thème
c'est la section la plus lue sur mots d'art et scénarios
et je suis d'accord que tu les publies aux deux endroits
soit dans la section poésie et dans les poèmes à thèmes
mais dans le fil qui parle de ton poème.

Ginette

......