Poème à thème : La lune

Bonjour,

Le thème que j'ai choisi

la lune

écrivez--moi sur elle s'il vous plait.

Où connaissez-vous des poètes qui l'ont fait ?

Faites-nous en profiter

Gi

Assis l'un contre l'autre au clair de lune,
Cachés par quelques petites dunes,
La mer calme est à leurs pieds,
Ils parlent d'amour en toute simplicité
Le vent balaye doucement leurs visages,
Ils s'aiment tant, l'amour n'a pas d'âges,
Leurs mains se tiennent dans un élan,
De peur de se perdre... évidemment.
Ils ne parlent plus, ils balbutient,
Ils gravent juste ce fragment de vie,
Chacun écoute le rythme de son coeur,
Qui devient un hymne au bonheur.
Le silence se fait, ils goûtent cet instant,
Où ils s'aiment comme de jeunes amants,
Combien de fois déjà se sont-ils vus?
Ils se découvrent encore à chaque venue.
Leurs yeux brillent dans la nuit,
L'instant est magique, presque infini,
Doucement ensemble, ils se lèvent,
C'est la fin de leur belle trêve.
Seul sur le sable restent leurs empreintes,
Leurs coeurs se transforment en une plainte,
De devoir sous peu se quitter de nouveau,
Maintenant, ils marchent le long de l'eau.
Doucement ils disparaissent vers la vie,
Le Clair de lune aura été leur ami,
Ils n'auront même pas remarqué,
Que les étoiles brillaient au bout de leur nez.


Marina

http://www.adomonde.qc.ca/poesie/clairdelune.htm

Clair de lune

La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.

De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?

Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?

Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.

Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine...
La lune était sereine et jouait sur les flots.

Victor Hugo (1802-1885)

Nelligan, Émile (1879-1941)



Ma pensée est couleur de lumières lointaines,
Du fond de quelque crypte aux vagues profondeurs.
Elle a l'éclat parfois des subtiles verdeurs
D'un golfe où le soleil abaisse ses antennes.

En un jardin sonore, au soupir de fontaines,
Elle a vécu dans les soirs doux, dans les odeurs;
Ma pensée est couleur de lumières lointaines,
Du fond de quelque crypte aux vagues profondeurs.

Elle court à jamais les blanches prétentaines,
Au pays angélique où montent ses ardeurs,
Et, loin de la matière et des brutes laideurs,
Elle rêve l'essor aux célestes Athènes.

Ma pensée est couleur de lunes d'or lointaines.

Belle lune d'argent, j'aime à te voir briller,
Sur les mâts inégaux d'un port plein de paresse
Et je rêve bien mieux quant ton crayon caresse
Dans un vieux parc, le marbre où je viens m'appuyer.

J'aime ton jeune éclat et tes beautés fanées,
Tu me plais sur un lac, sur un sable argentin,
Et dans la vaste nuit de la plaine sans fin,
Et dans mon cher Paris, au bout des cheminées.

Jean MOREAS (1856-1910) (Les Stances)

Antigone.

merci de nous avoir fait découvrir ce poète disparu depuis belle lurette.

Ginette

Idiot qui ne comprend pas
La légende qui comme ça
Dit qu'une gitane
Implora la lune
Jusqu'au lever du jour
Pleurant elle demandait
Un gitan qui voudrait
L'épouser par amour

Tu auras ton homme, femme brune,
Du ciel répondit la pleine lune,
Mais il faut me donner
Ton enfant le premier
Dès qu'il te sera né
Celle qui pour un homme
Son enfant immole,
Bien peu l'aurait aimé.

Lune tu veux être mère
Tu ne trouve pas l'amour
Qui exauce ta prière
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna.

D'un gitan cannelle
Naquit l'enfant
Tout comme l'hermine,
Il était blanc,
Ses prunelles grises
Pas couleur olive
Fils albinos de lune
Maudit sois tu, bâtard!
T'es la fils d'un gadjo
T'es le fils d'un blafard.

Lune tu veux être mère
Tu ne trouve pas l'amour
Qui exauce ta prière
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna.

Le gitan se croyant déshonoré
Couteau en main sa femme alla trouver,
L'enfant n'est pas de moi,
Tu m'as trompé, je vois!
À mort il l'a blessa
Et l'enfant dans ses bras
La colline il monta,
Là haut l'abandonna.

Lune tu veux être mère
Tu ne trouve pas l'amour
Qui exauce ta prière
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna.

Et les soirs où l'enfant joue et sourit,
de joie aussi la lune s'arrondit
Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroît pour lui faire
Un berceau de lumière

Antigone
c'est magnifique...
Mille fois mercis.
Bisous
Gi

Cette chanson a été chanté, au départ en espagnole ; mais en partie seulement, car l'histoire en est beaucoup plus longue je crois...

Mais je ne connais pas la suite.

Je ferai des recherches...

Bisous.

Antigone.

Hijo de la luna (MECANO°
autres interprètes: Belle Perez


Tonto el que no entienda
Cuenta una leyenda
Que una hembra gitana
Conjuro a la Luna hasta el amanecer
Llorando pedía
Al llegar el día
Desposar un calé

Tendras a tu hombre piel morena
Desde el cielo hablo la Luna llena
Pero a cambio quiero
El hijo primero
Que le engendres a él
Que quíen su hijo inmola
Para no estar sola
Poco le iba a querer

{Refrain:}Luna quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer
Dime Luna de plata
Que pretendes hacer
Con un niño de piel
Hijo de la Luna

De padre canela nació un niño
Blanco como el lomo de un armiño
Con los ojos grises
En vez de aceituna
Niño albino de Luna
Maldita su estampa
Este hijo es de un payo
Y yo no me lo cayo

{ Refrain}

Gitano al creerse deshonrado
Se fue a su mujer cuchillo en mano:
¿De quién es el hijo?
Me has engañao fijo
Y de muerte la hirio
Luego se hizo al monte
Con el niño en brazos
Y allí le abandono

{Refrain}

Y en las noches que haya Luna llena
Será porque el niño esté de buenas
Y si el niño llora
Menguará la Luna
Para hacerle una cuna
Y si el niño llora
Menguará la luna
Para hacerle una cuna

Sur la lune

Des pas qui ne vont nulle part,
emportant au gré du hasard
mes pupilles dans le vague...
Et le cours du temps divague.

Des images se dégagent
de mon antre cérébral.
Souvenirs passés et mirages,
comme autant de cartes postales.

Empreintes de tout et de rien,
de toi...au pain frais du matin...
Mais surtout d’interrogations,
aux réponses en suspension.

Elles décollent au grand air !
Visant les strates supérieures.
Elles montent fines et légères,
pour finir en apesanteur...

...dans l’espace qui me suit;
dans mon infinie galaxie.
L’univers est mon domicile
dans les ruelles de la ville.

Les chaussures sur le trottoir
qui se trottinent une à une.
Dans une folle trajectoire,
ma conscience est sur la lune.

Et s’il fallait le refaire...
J’éviterais ce lampadaire.

Stayban

cette chanson a été trouvée sur internet et écrit par un prénomé Stayban

Belle lune, belle
Où vas-tu là-bas ?
Belle lune belle
Que cherches-tu là ?
Je cherche un nuage
Pour passer la nuit
Je cherche un nuage
Pour me faire un lit.

Belle lune, belle
Que regardes-tu ?
Belle lune, belle
A qui souris-tu ?
Je vois dans un rêve
En pyjama bleu,
L'enfant de la terre
Qui ferme les yeux.

Bonne nuit, la lune
Sur ton nuage-lit
Bonne nuit, la lune
Et à moi aussi
Si tu te réveilles
Ne fais pas de pluie
Car c'est ton nuage
Qui me sert d'abri

(ma fille aînée chantait cette petite chanson à l'école)

C'est une chanson écrite par P.-G. AMIOT.

C'est une chanson écrite par P.-G. AMIOT.

300470 a écrit:

Sur la lune

Des pas qui ne vont nulle part,
emportant au gré du hasard
mes pupilles dans le vague...
Et le cours du temps divague.

Des images se dégagent
de mon antre cérébral.
Souvenirs passés et mirages,
comme autant de cartes postales.

Empreintes de tout et de rien,
de toi...au pain frais du matin...
Mais surtout d’interrogations,
aux réponses en suspension.

Elles décollent au grand air !
Visant les strates supérieures.
Elles montent fines et légères,
pour finir en apesanteur...

...dans l’espace qui me suit;
dans mon infinie galaxie.
L’univers est mon domicile
dans les ruelles de la ville.

Les chaussures sur le trottoir
qui se trottinent une à une.
Dans une folle trajectoire,
ma conscience est sur la lune.

Et s’il fallait le refaire...
J’éviterais ce lampadaire.

Stayban

Bonjour

c'est un texte poétique que j'aime.
Merci de l'avoir posté
Gi

Mais de rien c'est tout à mon avantage.!!!

merci à vous deux.
Bon week-end
Gi

Au clair de la Terre
Mon ami Pluton
Ouvre tes paupières
Mets ton pantalon

Enfile ta chemise
Un pull en coton,
Attrape tes valises
Sors de la maison.

Au clair de la Terre
Pluton répondit :
Je tombe en poussière
C’est gelé ici !

Ferme donc la porte !
Viens me réchauffer !
Faut-il que je sorte ?
Je vais m’enrhumer !

Au clair de la Lune
La Terre s’écria :
Pense donc à Neptune
Et sors de ton bois !

Et si tu t’enrhumes
Moi je t’offrirai
L’édredon en plumes
Que tu désirais.

Au claire de la Lune,
Pluton s’endormit,
La Terre, sans rancune,
Couvrit son ami.

Antigone (27.09.2005)

Terza-rima à la Lune

Le voyageur des nues a foulé de ses pieds
Sa mer "Tranquillité"... Par delà le grand vide,
Il avait longuement son blanc sourire épié,

Dans la nuit claire et nue, d'un oeil de verre avide.
Mais la lune a gardé, en son cratère obscur,
Ses secrets enfouis sous son frontal livide.

Le conquérant du ciel, recherchant son futur,
A regagné, pensif, le sol qui l'a vu naître.
Aujourd'hui, d'un oeil neuf, il regarde l'azur

À la tombée du jour : un songe sa fenêtre...
Quête-t-il en Pierrot des paturages verts
Où Colombine attend sous la lune ? Peut-être...

Le voyageur rimant a, de ses pieds ouverts,
Le tranquille plaisir de son rêve lunaire,
Dans la nuie claire et nue, au firmament offert :
L'astre blanc lui sourit son merci millénaire...

késaco

Kesaco...

c'est toujours avec bonheur que je te lis...

Je t'embrasse,

Gi

J'étais, ces temps-ci, quelque peu...

dans la LUNE...