Miroir céleste

Ma sœur qui n’est pas encore née
Me regarde avec ses yeux étoilés.
Elle sait, elle, que j’ai des ailes
Qui sommeillent
Et des sourires étouffés ;
Que des jungles immaculées
Grondent en moi ;
Elle entend les tonnerres intérieurs
Et mes interminables labyrinthes
Ne lui sont pas étrangers ;
L’intenable douleur
Qui lui fouette le cœur
A intervalles réguliers
La marquant de bleus ineffaçables.
Ma sœur qui n’est pas encore née
M’attend ! et son regard voilé
Voit mieux que moi !
Elle sait, elle, que je saurai faire le voyage.
Elle sait, elle, que je saurai
Réveiller mes ailes.
Elle sait, elle que je saurai
Respirer.
Elle sait, elle, que je saurai
Calmer les orages qui me peuplent.
Elle sait, elle que je saurai
Briser les chaines qui me retiennent
Elle sait, elle que je saurai
Remonter
Jusqu’à ELLE.

C'est magnifique...
ta soeur en a de la chance
ou est-ce l'inverse ?

Merci ma belle amie virtuelle,

Gi

Nous ne faisons qu'une, chère et incontournable Gi...bises.

Miroir céleste 191599

Messsager Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 04/11/2010

Superbe poème, qui au moins, ne manque pas de rythme.

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