Je suis ce que je suis

Bonjour à tous,

J'espère que je poste dans la bonne catégorie, il faudrait que je trouve très vite mes repères ...
Cet écrit datant déjà de 3 mois m'a été inspiré par le poème : "Je suis comme je suis" de Prévert. J'ai aimé lire, et ce avec grand plaisir son recueil de poésie : "Paroles".

Je suis ce que je suis

Autrefois,
Lorsque j’étais une petite fille qui croyait en ses rêves d’enfant.
Je pensais que le bien s’opposait forcément au mal, et que les gentils gagnaient toujours contre les méchants.

Puis j’ai grandi, et un jour l’insouciance de l’enfance s’en est allée loin de moi.
Et aujourd’hui, un seul souhait subsiste en moi … Où demeure-t-elle ?
Peut-être dans ces larmes qui ne tarissent jamais ? Dans ces sourires immuables ?
Dans mon cœur où dansent bien des démons ?
Ou peut-être encore, dans mon âme qui abrite bien des espoirs ?

Je ne saurais vous dire …

Quelque fois je ris, quelques fois je pleure, et c’est ainsi l’essence même de ma vie.
Je suis ce que je suis, ni bonne ni mauvaise, juste imparfaite.

J’ai déjà menti, j’ai déjà blessé.
Et sur le chemin de la vie, plus d’une fois j’ai trébuché,
j’ai cru que jamais je ne pourrais m’en relever, et pourtant je suis là, toujours là, continuant de croire en l’homme.

Suis-je peut-être trop vulnérable ?

Je ne saurais vous répondre, même si je sais que plus d’un, l’ont un jour pensé.

J’ai déjà pu sombrer dans l’antre du cœur humain, et pourtant … Je suis en vie.
Peut-être aurais-je pu éviter de tant souffrir ? Peut-être aurais-je pu éviter de verser tant de larmes ?
Mais peut-être qu’alors, je n’aurais jamais saisis l’importance d’une vie ?

Je ne serais guère vous répondre.

Peu importe la fuite du temps,
Je veux continuer de Croire et de Rêver sans restriction, après tout ce n’est pas tant l’arrivée qui compte mais plutôt le chemin parcouru.

Aujourd’hui, je demeure plus qu’incertaine et pourtant, une seule certitude berce mon cœur …

« L’amour peut sauver le cœur humain tout comme le blesser, et ce plus d’une fois ».

Saku-san

Prévert, tout simplement magnifique!
merci.
connais tu Barbara? ce fût et c'est encore une de mes préférées.

C'est beau... très beau même.

Comme tu t'es inspirée d'un poème pour ton beau texte je vais le laisser sur ce forum.
Sinon il aurait fallu l'écrire dans le forum de prose et textes littéraires.

As-tu lu les règlements plus haut ?

Gi

Ah ! Je suis enfin de retour.

Chère Emilie,

C'est moi qui te remercie de m'avoir lue. On ne peut lire "Paroles" de Prévert sans se rappeler "Barbara"; je crois.
Il décrit vraiment avec une grande humanité l'absurdité des guerres.
"Quelle connerie la guerre", n'est-ce pas ?

le passage que je préfère est sans aucun doute celui-ci :

"Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas"

Chère Gi,

Toutes mes excuses, j'ai bien évidemment lu les règlements plus haut. Mais comme vous le dites si bien, il s'agissait également de la poésie d'un auteur. Je ne savais pas où le poster ... je crois qu'au final, j'ai bien fait. Mais s'il s'agit d'une poésie à vers libres, sans aucun lien avec un poète reconnu, un auteur en somme ... et bien, je serais dorénavant où le poster.
Merci de me prêter votre lumière. hihi

Bisou à tous

Saku-san

J'ai publié ton texte dans ma chronique de Planète Québec. Le règlement c'était pour cela.

http://planete.qc.ca/invitation/invitation-1182006-108760.html

Merci .

Gi

Chère Gi,

Merci pour le lien, je ne connaissais pas le site.
Vous faites un beau travail, et je suis honorée que ce texte figure sur cette page.

Je vous embrasse.

A bientôt,

Ps : Ah ! j'oubliais dans l'introduction de votre message du 11 août, vous avez écrit mon pseudo: Saku-sen. Mauvaise touche du clavier, je suppose. envers

Saku-san

J'ai fait la correction...
à bientôt j'espère.

Gi

p.s. : j'ai une chronique tous les jours.

Emouvant ce poème, et très juste cette pensée :

après tout ce n’est pas tant l’arrivée qui compte mais plutôt le chemin parcouru.

José