ô Être de douceur

Ô ÊTRE DE DOUCEUR

Mes pauvres paroles humaines
Qui dans ton cœur restent vaines.
Quelle misère que l’amour d’un poète !
Malgré que dans ma prose, j’en fasse un joyau,
Parmi les hommes, moi, j’en suis un comme les autres.
Je reçu le don de l’écriture du dieu qui m’a fait renaître.
Je reçu aussi le don de mieux souffrir.
Tous en me lisant m’envient-ils ?
L’amour est une croix pour qui a pu le connaître
Quand à ceux qui ne l’ont connu ils rient.
Est-ce le plus facile ou le plus vil des désirs
Qu’ils parent de ce nom profané par leurs lèvres…
Mais l’amour du poète est bien plus triste encore
Où est-elle, celle qui peut l’entendre ?

Ah cette femme que tu aimes tant...