Aube

As-tu vu naître le soleil
Derrière la montagne grise?
Sa lumière giclée des entrailles
Aveuglait.
Son cri dessiné dans l'azur
Etait poussé par la brise
Qui passait.
Et moi, moi, je t'assure,
J'en ai pleuré.

Et moi, moi, je t'assure,
J'en ai pleuré.

Pleurer face à la beauté, n'est-ce pas touchant?

José

vraiment beau, si on le lit à haute voix encore plus...

merci.
Gi

Merci pour votre passage, José et Gi.

Oui, José, ce jour-là, lorsque j'ai vu naître l'aube, c'était tellement sublime que mes larmes avaient coulé d'elles-mêmes suivies par les mots du poèmes. Pleurer pour exprimer l'inexprimable...les larmes délient les mots... nous avons tous connus des émotions si intenses que nos larmes précédent nos mots...

Oui, Gi, devant ce paysage, les mots me sont montés aux lèvres, je les ai dits puis écrits. Il y a des poèmes auquels je pense, que je travaille et dont j'ajuste le moindre mot et d'autres, comme celui-ci qui s'imposent à moi et je n'ai pour mission que de les transcrire.

Je vous embrasse tous les deux.

Tu écoutais le soleil dans le calme de la nuit te dicter ses beaux vers...
Et n'est-ce pas les vers sortis en spontanés sont toujours les plus beaux...
Bien à toi Coccinelle...