Claude MonetVoir l’amie tomber !
(J’écoutais Brel)
Le temps d’usure est sous la lande
Il est en rade et si pudique
Le temps d’usure est fait de glandes
Il n’y avait plus que l’éthique
Et toute absence est à l’honneur
Parce qu’absences sont maquillées
Le temps d’usure était en pleurs
Mais voir l’amie tomber!
Le vent avait tendu sa mainLe temps-mesure a fait la fête
L’un, plus qu’un nord, un peu au bout
Le cor décline un son pour être
Tenez licou un soir de boue
Si temps d’hier était comptéLe temps d’allure où les fidèles
Cueillaient roseaux pour initier
Le temps perdure un peu sur elle
Mais voir l’amie tomber!
Le réverbère a tout cotéMais si la terre fait ce vœu
De noircir nos vies
Je vivrai cieux sans sa lumière
J’aurai mes yeux pour l’aimer
Et
Je serai si pluvieux
Je saurai ce qu’être en lieue
Quand
Dans le jeûne de la foi
Manger était si prolétaire
Et la lumière était de mèche
Le réverbère étant couchéSaisissez-vous d’une balance
Elle ne pèse que des puits
Certain
Il y a des âmes-son
Et
Mesurez tous vos devoirs
Il y a bien plus que leçon
Vouloir savoir, ce que pré-dit
Plus que…
Le «
maux » d’un mal aux gens
En deux moiteurs inutiles
Et
Une lune a vu pleurer
Le miroir de deux cœurs
Voir si…
Elle était épuisée
Et
La lumière sur l’encor
Éclairait son dos courbé
De n’avoir pas fait l’accord
Sans la mesure sur pied de mettre
Un enfant seuil sur l’enfin
Mais
Était-il si incertain de naître inhabité
Parfum de sort, une survie
Qu’a vu le port en pas de grève
Il est
Un peu si doux et en mouvance
Étant
Vêtu de larmes et de silence
C’est le métro qui vous rame
Le rail est
Le canot, c’est la souvenance
Mémoire
D’une rivière au lie de fée
Et
La parole sur la guerre
Qui monte au nue, c’est vie… le mot
Le sable est taie pour deux levants
Le sablier pour le suivant