Tête close

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Tête close

Ici la rose se fane
La manne des idéaux passés
Gît
Sur un sol poisseux rouge

Seuls des mots encore bougent
Défient de leurs yeux morts l’inénarrable
Tout ce monde entre eux et une poignée sale
Sur une porte close

- Sitôt nés bannis de la bouche source

Rode attaché au lieu
Le fantôme de la menace

Joue la clé dans la serrure
Au jeu du geste stérile

L’inutile se pâme

L’obscurité qui lèche les murs
Efface tout signe de vivre

Reste debout les mains ivres
La parole devenue folle.



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Je retrouve dans ton texte valérie, les maîtres de l'hermétisme. Campana, Montale, Saba. de nombreuses tournures précieuses, "Très difficile à décrypter pour le profane", parsèment celui-ci. La quête de la "poésie pure" semble être ton credo. Un style original, et qui sort des sentiers battus.

Merci beaucoup Gi pour cette belle mise en valeur du texte.

Merci à toi aussi Poète, tu as bien cerné ma quête concernant l'approche de la poésie.
Cela s'est imposé au fur et à mesure, avec les années, envie d'épurer, d'aller à l'essentiel.
Et merci pour les références.
Valérie