QUE DE FOIS...

QUE DE FOIS...

...Que de fois j'ai cru
Et je crois toujours
Juste le temps d'oublier
Juste le temps de me rappeler
Et puis tous les désirs s'effacent
Comme le font les écoliers
Où ils font les calculs sur les ardoises...

J'ai cru à cette main tendue
Ce regard aussi limpide qu'un ciel d'été
Qu'une eau cristalline libérée des neiges
Et je vois qu'elle se détourne
Son regard erre
Ses yeux deviennent de nuit
Où les étoiles refusent de se joindre...

J'ai chanté avec l'oiseau solitaire
Qui fuit les rameaux des arbres
Pour venir prendre ses racines
Dans un coin d'une toiture délabrée...

Et puis vint un jour
J'ai humé tous les parfums
J'ai enlacé le corps d'un miracle
Et juste au lever du jour
J'ai vu que mon lit était vide
J'ai rêvé...

J'ai cru, voilà que mon corps perd son aisance
Mes yeux fatigués de scruter tous les horizons
Et j'ai décidé de voyager
De reprendre le chemin des montagnes
Là au moins je trouverai la quiétude
Etre près du ciel pour lancer mes voeux
Le ciel si bleu ne m'écoute point
Et j'ai regagné le bord de la mer
Je parlais aux vagues du grand océan
Vois-tu âme de l'éternité
Je suis à toi, accepte-moi en ton sein
L'écume chargée de tous les poids
Vient se jeter à mes pieds en mugissant...

Enfin j'ai trouvé cette sérénité
Elle me parvient d'au-delà des étoiles
Elle est sur l'autre rive d'en face
Elle m'aime, je ne sais pas encore… !
Je reçois d'elle quelques échos
Juste quelques mots à traduire
Un écrit où ses mots s'enflamment
Je ne sais pas encore… !
Peut-être que mon coeur sortira de l'ombre
Et qu'un rayon de soleil
Quittera le quai de son attente
Pour venir m'embarquer...

© Kacem loubay
Lundi 30 Janvier 2006
Khénifra - Maroc
loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive

De tout coeur je souhaite que ton âme soit à nouveau charmée par l'amour...

Je t'aime beaucoup...
Gi

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