Quatre heures…
Les couleurs de mon voyage ont pali. C’est l’absence
Aujourd’hui, les arbres jaunes près de la passe,
Le glissement soyeux de la barque craquante,
Et les radieuses rives s’estompent dans la brume…
Comme à la prime enfance le monde est vaste et rond.
Imperceptible, aux soirs de mes périples, chatoie
Une flammèche mouvante et sauvageonne…
Un vieux parfum de miel et de Quatre heures…
L’oubli est pour bientôt, chuchote-t-on… Tendre et profond…
Un chapitre à relire m’attend à chaque pas,
La vie est un puzzle et mon sillage se voile…
Me restent dans les yeux comme à la prime enfance
Le monde vaste et rond…
Un vieux parfum de miel…
L’oubli est pour bientôt…
J’aimerai mon Quatre heures…