Avoir ou ne pas être

Hamlet au présent tient la liasse
De billets et la poignée d'or
D'une main cupide qu'embrasse
Un misérable au regard mort.
"Avoir ou ne pas avoir, dit
Le noble héros de shakespeare
C'est la question d'aujourd'hui."
"Tu as donc tu es. Quoi de pire,
Lui répond l'être agenouillé,
Pour un être qui sue pour naître
Sans gagner assez de billets
Que de savoir qu'il ne peut être!"

(octosyllabes)

Bonsoir Coccinelle,

Belle réflexion sur le rôle de l'argent qui rend puissant. Selon que vous serez...

"Tu as donc tu es. Quoi de pire,
Lui répond l'être agenouillé,
Pour un être qui sue pour naître
Sans gagner assez de billets
Que de savoir qu'il ne peut être!"

Mais n'est-elle pas un peu illusoire, cette puissance? Un commerçant serait-il vraiment supérieur à l'artiste? J'en doute, toi de même, chère poétesse...

Bonne nuit!

José

Bien-sûr, José...ce n'est qu'une amère constatation d'une réalité qu'on ne peut nier à cette époque tristement matérialiste...

La scène théâtrale du poème est assez grotesque pour signifier que je porte un regard critique sur la question.



Au fait, je vois des papillons partout, c'est le printemps, le vrai et pas des prémices.

Pour toi, ce p't poème:

Te revoilà hirondelle
Te revoilà papillon
Portant sur l'aile
La nouvelle saison.
Bourgeons souriants
Parfumés de printemps
Gorgés de promesses
D'espoir et de liesse
Vous invitez l'abeille
D'un petit clin d'oeil
A la mielleuse caresse.
Et toi, ciel au bleu dentelle
Aux nuages toison
Tu me donnes des ailes
Et m'inspires des chansons.

Merci pour ce poème, Coccinelle, il me ravit :

Et toi, ciel au bleu dentelle
Aux nuages toison
Tu me donnes des ailes
Et m'inspires des chansons.

Vive le printemps!

José