Dans le mois d’août

Dans le mois d’août

Fallait que ma reine, sue savoir que vent
A puisé semaine, voir devant l’étang
J’écrirai je t’aime pour boiser les ans
D’une plume plaine sous chêne savant

J’avance une laine voilà bien son rang
Vaine de ma veine, car mon cœur menant
Écrit sa neuvaine pour être l’amant
D’une porcelaine sous doigté d’antan

À tenir et je suis, présent à ma main
Tenue vêtue de puits, serai l’an-demain
Pour être en devenir vouloir l’incertain
À prédire un chemin cela sans chagrin

Dans ses larmes venues, salées à la bouche
Doux si poils est velu, puiser à la souche
Par la forêt tenue sans dessous se couche
Une lune pendue à la branche louche

la nuit qui se tend au courant de vous
est un peu enfant, je vague un je nous
et l’écorce a tant de nos deux cœurs fous
qu’on inscrit printemps dans le mois d’août

Salut Réal,

Je lis toujours tes vers avec autant de bonheur tant il génère de la musique. Et quelle originalité!

Je choisis deux couples de vers qui m'ont particulièrement plu :

J’écrirai je t’aime pour boiser les ans
D’une plume plaine sous chêne savant

Par la forêt tenue sans dessous se couche
Une lune pendue à la branche louche

Amicalement,

José

Bonjour

Je vais chez mon amie Louise, c'est son anniversaire... Serai de retour dimanche en soirée...
Bon week-end à tous.

Ginette

J'aime bien me perdre dans tes jongleries de mots...

koa

J'aime cet exercice littéraire où les mots
sont dignes de s'exprimer et d'évoquer, par le fait
même, l'expression d'une création fort poétique.

amitiés,

André,épervier

» Haïku d'août d'où? d'août
» Aube du 6 août...
» Chroniques et bulletins de Ginette Villeneuve
» AU MOIS DE MAI
» Mois par mois...