Mois par mois...

NOVEMBRE

Novembre. Souvenir d’un père, d’un cousin...
Chrysanthème devient myosotis. Les défunts
Que nous n’oublions pas, se mêlent au parfum
De la Paix, paraphée l’été de Saint-Martin.

Et quelques jours encor, les têtes chapeautées
Des belles Catherine en perdent leur parure.
Elles les remettront, car cet été ne dure
Qu’un instant. Et pourtant, Novembre a ses beautés !

L’alpage, tout là-haut, revêt sa blanche toque,
Née des premiers flocons. Là commence l’époque
De la blanche gelée. Le frêle oiseau prépare

Pour affronter l’hiver, son douillet petit gîte.
Saturnin et André, du sapin que l’on pare,
Ont incendié le bois, dans l’âtre qui crépite.

Késako

Bonsoir Késaco!

Beau sonnet qui nous rappelle les leçons d'antan, les poèmes de Ronsard ou de Du Bellay : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage...

Tu as raison de dire que novembre recèle encore bien des trésors.

Une remarque : j'ai trouvé un vers de 13 pieds -
Chrysanthème devient myosotis. Les défunts

Est-ce voulu?

Amicalement

José

Merci José.
Il me le fallait ce "Vergissmeinninicht" ce "Vorgetmynot", pour le souvenir des défunts.
Prononcer myiosotis comme s'il y avait deux "i"... Je sais, cela n'est pas très "classique"... Licence de poète ? Remarque le sonnet par lui-même n'est pas convenable dans l'alternance des rimes. Poésie classico-libre on dira.
Amitiés

je me sens un peu sotte...

J'avais rien vu de ça... J'ai lu de jolis mots par contre, des mots qui me plaisaient quand je les ai lus.

Merci à vous deux.

Gi