DES FLOTS A FLEUR DE PEAU...

DES FLOTS A FLEUR DE PEAU…

…Nul regret et puis qu’importe… !
Peut-on se définir dans les jours
Rester à l’écart des déroulements
Puisqu’on vit parmi les autres
On doit suivre la voie de la vie…

J’ai hâte d’atteindre la cime
Mes doigts rabougris suivent les failles
Mes pieds s’attardent sur les écailles
Je monte du labyrinthe de la saison
La terre est lointaine dans ses flous décors
Et le nuage de passage voile la vue
J’essaie de m’accrocher aux ailes du vent
Pour ne pas faillir à la justesse de l’ascension
Toute fausse note fait dégringoler les cordes
Et la musique qui cherche l’envoûtement
Semble seoir dans le déclin de l’archet…

Je ne fais que joindre les coins sombres
Ma lampe de tempête use de patience
Elle fait sillonner les ombres de la nuit
Réveille les esprits de leur hibernation
Tout s’échappe dans la dimension d’un vol
Et les images enfouis dans un coffret de terre
Et les personnages momifiés dans l’attente…

Dis, je vois que tu souris encore
Et ton visage éclairé à la lumière d’une pensée
Donne à tes yeux en amande mille reflets
Laisse pour moi le temps de naviguer
Dans l’éclat de cette mer aux sources renouvelées
J’ai besoin de me détendre, de jouir de ta joie
Ton rire essaiera d’écarter à jamais les peines
J’ai soif de faire le voyage dans tes bras
Tu restes attentive à mes quêtes inassouvies
Puisque du temps où nous roulions sur les prés
Je garde en mémoire le jeu de nos ébats
Vois-tu je n’ai point changé de trajet
Mon itinéraire reste toujours constant
Ce qui change dans mes nombreux délires
C’est l’instabilité d’un être qui peint l’isolement… !

Ne crains rien je conserve le corps des roses
J’ai autant de vases à la cadence de nos rencontres
Des fleurs cueillies à la rosée des champs de blé
Quand le ciel d’été clarifie le fond de tes yeux
Et dans tes prunelles je sculpte l’ossature de deux êtres…

kacem loubay
Dimanche 28 Mai 2006
Khénifra – Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive

Bonsoir Kacem

j'ai quelques problèmes avec mon ordinateur...
Alors je suis moins là.
Ginette