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| | Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - | |
| | Auteur | Message |
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Romane 100 messages
Nombre de messages : 294 Localisation : Pyrénées Atlantiques - France Date d'inscription : 19/12/2004
| Sujet: Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - Mar 21 Déc - 12:33 | |
| A toi, Didier, la poésie de l'un de mes amis d'ici (j'ai sa permission et j'y tenais) VERBA VOLANT Les paroles s’envolent... Et où s’envolent-elles ? Au ciel ? Au paradis des mots ? Et l’hirondelle En faisant le printemps, les reprend-elle au vol ? Le pinson, l’étourneau, la pie, le rossignol Apprennent-ils de nous le passé, le futur ? Conjuguent-ils aussi nos verbes dans l’azur ? Ces bâtisseurs de nids dans la cime du hêtre Composent sûrement un passé du verbe être... L’antérieur du bouvreuil, c’est la lumière bleue Que le ciel du futur lui met au fond des yeux. L’impératif du pic, le subjonctif du merle, Ce sont leurs gazouillis roulant comme des perles. Quand, mésanges, moineaux, rouges-gorges, serins, Fauvettes et perdrix répondent, au matin, À la bergeronnette, ils chantent l’imparfait, Leur doux conditionnel, leur gai plus-que-parfait. Leurs cervelles d’oiseaux ne sont pas si petites Qu’on le dit et c’est par modestie qu’ils hésitent ! Les paroles s’envolent... Et où s’envolent-elles ? Colibri, bengali, mouette, à tire d’ailes, Emportent-ils nos mots sur l’océan des temps ? Et font-ils accorder, de leur bec hésitant, Leur chant avec nos phrases, leur vol avec nos vers ? Oui, l’alouette apprend le passé au pivert ! Les paroles s’envolent... Et où s’envolent-elles ? (Jean-Louis Dalès) Mille bisous Romane
Dernière édition par le Mar 21 Déc - 14:02, édité 1 fois | |
| | | kacem_loubay 100 messages
Nombre de messages : 309 Age : 76 Localisation : Khénifra 54000 / Maroc Date d'inscription : 19/12/2004
| Sujet: Re: Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - Mar 21 Déc - 13:38 | |
| Bonsoir Romane
... Vraiment je me perds dans cette jungle de mots, on jongle avec les temps, on chancelle sous la symphonie des chants d'oiseaux. Je me perds derrières ces volatiles et les derrière vapeurs de mon crépuscule s'articulent avec cette kyrielle de couleurs.Le tout dans ce texte est alchimie, images colorées et rêves de l'emportement. J'arrête pour ce jour ma marche et ma démarche, mes yeux ne captent plus tellement la luminosité des errances me rendent sensibles... Merci pour cette évasion étoilée dans une fresque où le tout se conjugue au présent | |
| | | Romane 100 messages
Nombre de messages : 294 Localisation : Pyrénées Atlantiques - France Date d'inscription : 19/12/2004
| Sujet: Re: Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - Mar 21 Déc - 14:04 | |
| Kacem, toi depuis l'autre rive, nous ici... Nous venons de découvrir ta réponse. Je dis nous, car Jean-Louis vient d'arriver pour un petit coucou. Il peut donc lire en direct tes mots, et je crois savoir qu'ils lui vont droit au coeur... Merci à toi, j'ai hâte de te lire encore.
Bisous plein Romane (et Jean-Louis) | |
| | | didier m Invité
| Sujet: Re: Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - Mar 21 Déc - 17:25 | |
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Dernière édition par le Ven 28 Jan - 16:43, édité 1 fois |
| | | Romane 100 messages
Nombre de messages : 294 Localisation : Pyrénées Atlantiques - France Date d'inscription : 19/12/2004
| Sujet: Re: Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - Mar 21 Déc - 17:29 | |
| Mon cher Didier, je suis heureuse que cette poésie "te parle". J'y vois aussi une forme de liberté instinctive, je dirais "naïve". L'envol vers le ciel, cette immensité sans barbelés, sans murs, sans interdits. Tu sais, Didier, cette poésie m'emporte vers le ciel, vers l'océan aussi, les deux étant intimement liés dans le regard du marin, puisqu'ils se confondent à l'horizon, confondent parfois leurs couleurs, leurs nuances. L'océan se finit dans un fond que le ciel ne connaît pas, mais il a cette particularité d'un mugissement constant, d'un va et vient perpétuel qui me fait aussi penser à l'immensité semblable à celle du ciel, tout en étant différente. Il y a dans ces deux espaces, quelque chose qui me prend le coeur, qui me touche profondément : l'absence d'état d'âme. Etre. Tout simplement Etre. Cela me touche infiniment, me donne à ressentir un paradoxe : ni haine ni amour. Etre. Le ciel et l'océan, sans volonté de bon ou de mal. J'exprime là maladroitement une intraduisible sensation (encore une). Verba Volant m'emporte vers cet état. Comme une Paix, ailleurs et autrement. Je t'embrasse fort. Romane Que nous avons du mal à appréhender, nous autres, humains. | |
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| Sujet: Re: Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - | |
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| | | | Pour Didier, Verba Volant - De Jean-Louis - | |
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