La belle et le désarroi

La belle et le désarroi


J’ai rêvé, je crois bien, en cette nuit dernière,
J’ai rêvé, là, mussé, près de mon désarroi,
Comme un jaune phalène aux cloches du beffroi
A la nielle remet sa lueur printanière.

Que fait le temps qui passe, où s’en va l’ânière
Dont le jupon froissé faisait frémir le roi,
Dont le corset riait du noble en grand arroi
Ou volait l’écuyer, son cheval, sa bannière ?

En vain j’ai pris mes bras pour attraper le temps,
Mais dans mes yeux mi-clos j’en ai perdu la belle,
Son sourire, sa voix, sa coquine glabelle,

J’ai perdu, je le sais, ce songe pour longtemps…
A présent les piliers de ma vie se déchirent
Et raillent les bourgeons qui près d’elle respirent.

Désolé, je me suis trompé…
Pouvez-vous remplacer la première version par celle-ci ?
Merci
Jean-mi


J’ai rêvé, je crois bien, en cette nuit dernière,
J’ai rêvé, là, mussé, près de mon désarroi,
Comme un jaune phalène aux cloches du beffroi
A la nielle remet sa lueur printanière.

Que fait le temps qui passe, où s’en va l’ânière
Dont le jupon froissé faisait frémir le roi,
Dont le corset riait du noble en grand arroi
Ou volait l’écuyer, son cheval, sa bannière ?

En vain j’ai pris mes bras pour attraper le temps,
Mais dans mes yeux mi-clos j’en ai perdu la belle,
Son sourire, sa voix, sa coquine glabelle,

J’ai perdu, je le sais, ce songe pour longtemps…
A présent les piliers de ma vie se déchirent
Et raillent les bourgeons qui près d’elle respirent.

Gi,
Merci pour la correction et merci de l’avoir apprécié.


Jean-mi

Bonjour Jean-Michel,

Beau poème qui nous fait voyager dans le temps et qui nous incite à réviser notre vocabulaire. En résumé : un mets pour gourmets...

J’ai rêvé, je crois bien, en cette nuit dernière,
J’ai rêvé, là, mussé, près de mon désarroi,
Comme un jaune phalène aux cloches du beffroi
A la nielle remet sa lueur printanière.

J'ai aimé...

José

Tu nous gâtes Jean-Michel! Ce sonnet est admirable. J'ai dû tâter un peu le dictionnaire , mais la peine en valait la peine!(rires!) par-dfgb

José, Guy,

Merci à vous deux d’avoir pris le temps, la « peine » d’apprécier mon sonnet.

Jean-mi