Soir au métier

Soir au métier,
pour tisser l’heure
de la rencontre,
veille des cœurs

inhabituelle.

Tissant le pas
d’une façon
de mettre l’eau
courante au quai,

éternelle.

Si au départ
de faire l’erreur,
d’une fortune
en sablier..

échelle.

Couche ton aile
sous la lenteur
d’une terre lente
en lune laine,

pucelle.

Aiguille ton nom
pour être plaine.
Source une fleur
pour broder l’aurore

belle.

Met un cheveu
à la fenêtre,
montre toi
telle l’horloge,

ficelle.

Le-vent se brise
pour un tablier.
Servante et servante
seront au métier
pour aimer temps tisser
le vol d’un baiser,

cruel.

L’étang s’affole
Le vent est Roi
Nuage blanc
La mer, sienne.

Si le corps fait loi
aux chevets d’innocents.
La lenteur du vrai
aura une histoire.
Le mensonge présent,
n’aura pas de drapeau.
Pour la femme qui sait
qu’enfanter un troupeau.
Ce n’est pas un pays
Malgré tous ce qu’on dit

La source de vie

rebelle.

Un toucher l’on fera pour avoir droit, l’instant.
Du sang savoir courant sous la morte raison,
de mourir sans pourvoir un cœur de sa saison.
Temps il aura fait de l’amour, un métier.

atouthasard