Nombre de messages : 309 Age : 75 Localisation : Khénifra 54000 / Maroc Date d'inscription : 19/12/2004
Sujet: LA MAGIE DES MOTS ... Mar 1 Fév - 6:32
LA MAGIE DES MOTS…
A : MOUN De mon espace je fais des arabesques… Loubay_k
… Et je vis sous le caprice de la vie A travers les mailles de la destinée Du seuil de ma demeure Je me lance dans le prisme des couleurs Un pas en avant, d’autres pas suivent… Et je me sens de nouveau emporté Sous l’avalanche mouvante des lumières Toute vie est une vraie magie Où les êtres circulent dans l’indifférence Où les odeurs exhalées se mêlent Où les objets ont leur place dans le temps Où toutes les forces ont leurs rôles De ma rive souveraine et ensoleillée Je bouscule l’ordre des choses De l’estuaire nuancé de mon fleuve Je navigue en solitaire toutes les mers Quand les oiseaux décident d’émigrer Ils quittent le toit de mon ciel Je les suis de mes pensées Et mon cœur au bord de la dérive Prend part au grand départ… ! Je suis ainsi, toujours en équilibre J’oscille sous la main des saisons Pris entre le : vas et reviens Des mots lâchés de la rupture Des rêves oniriques libérés de la capture Et quand j’observe un oiseau en cage Je me dis : Ô combien il me ressemble… ! Mais quand il me livre ses chants Je lis la profondeur de ses rimes Et je reprends des ailes pour m’envoler Alors la traversée du grand désert commence Chante mon cœur pour les minutes qui passent Chaque instant est un moment de bonheur Qui tombe dans le fond de la mémoire Quand le cœur continue les battements Quand les yeux embrassent l’horizon changeant Et je me sens libéré de tout… ! … Et je m’oublie dans l’écriture de l’errance Quand ma plume versatile s’enflamme Qu’elle vit de voltige en voltige D’esquisse dérobée en esquisse dorée Je me vois dépasser les cimes Franchir toutes les contrées oubliées Courir aux côtés de la plus légère brise Cueillir dès l’aube une perle de rosée Sentir l’âme du corsage d’une fleur en éclosion Et je me balance comme une plante Dans la vigueur et la force de l’âge J’essuie de mes mains les rides du temps Tout en enfourchant un étalon sauvage Je suis au seuil de ma demeure Je retourne une autre page de mon journal D’une plume aiguisée je tatoue la paroi D’une page oubliée à une autre J’assiste à l’accouchement des pensées Les mots cueillis forment le fond Les lignes forgent le reste d’espace Et la toile reste en suspension sur le chevalet Je la contemple dans son … inachèvement