MESSAGE DE Georges Dans ma très jeune jeunesse on faisait avec les parents le passage du
Gois pour aller en vacances à Noirmoutier.
Le pont n'existait pas encore, donc tout le monde était obligé de
passer cette route à marée basse à heures précises.
Les personnes qui pour des raisons quelconques ne respectaient pas les
horaires étaient punies par la marée montante avec des résultats désastreux.
Et pourtant tous les ans des accidents arrivent par ces imprudents
et parfois inconscients...
Georges Et pourtant maintenant, il y a le pont, en plus il est gratuit, ces incidents ne devraient plus se produire MESSAGE DE GÉRARD Ah ça me rappelle des souvenirs !
Vers la fin des années 50, j'étais en vacances avec mes grands-parents, et nous étions allés visiter Noirmoutier.
L'excursion s'étant un peu prolongée, le chauffeur du car nous pressa, et repartit vers le continent sur les chapeaux de roues.
Manque de chance, un pneu creva en plein milieu du passage du Gois.
La marée n'allait pas tarder à remonter, aussi il nous fit nous répartir sur les plateaux de sauvegarde environnants, pendant qu'il tentait de changer la roue ; nous étions tassés comme des sardines, dans le vent, et il ne faisait pas très chaud (c'était en soirée).
On se demandait vraiment si on allait passer la nuit là !
Je n'étais pas bien grand, aussi j'étais terrifié.
Mais heureusement le chauffeur a réussi à mettre la roue de secours (et ce n'est pas facile sur un car), nous a alors fait patauger sur la route commençant à être recouverte d'eau pour remonter dans le car, et nous avons pu enfin rejoindre la côte à toute vitesse, le car éclaboussant de tous côtés à coup de grandes gerbes. Quand nous sommes arrivés, les roues étaient déjà quasiment recouvertes d'eau.
Que d'émotions ! Et hop, un bon petit coup de vin chaud pour se remettre, héhéhé.
50 ans après, je m'en rappelle encore ...
Bisoos.
Gérard.
VOICI DES PHOTOS ET UN MONTAGE de P. Foucaud...