LA PLUME DE L'ECRITURE

La plume bien taillée
Glisse en grinçant sur le papier
A la lumière de la lune
Une jeune fille brune
Seule au fond d'un grenier
Parmis le blé et les vétustés
Se penche sur une petite table
De bois de sapin des hautes forêts
Là dans son refuge, les fables
De son imagination créee
Un domaine de rêve et de lutins
Qui dansent autour des sapins
La plume bien taillée
Glisse rapidement sur le papier
Et les mots s'enchainent les uns aux autres
Des réalités de sa vie pauvre
Elle fonde des rêves qu'elle aime
A la faible lumière d'une chandelle
Son esprit parcourt ses rêves qui gèlent
Sa vie prisonnière des contraintes,
Des exigences, des peurs et des craintes
Se réfugient volontiers au creux de l'amour
Qu'elle livre depuis toujours
Au papier nu et froid
La plume usée
Glisse lentement
Sur le vieux papier
Qui livre les amants
A une réalité fanée
Et qui naissent dans le rêve
D'un amour en sève.

08.01.85 (MHC) Nolwenn

Nolwenn

j'aime beaucoup ce poème.

À bientôt,

Gi

Oui, l'écriture la plus sublime est celle qui laisse faire la plume (ou le clavier) sans trop y réfléchir...


"La plume bien taillée
Glisse rapidement sur le papier
Et les mots s'enchainent les uns aux autres"

Moi aussi, j'aime ce poème.