Alexandrine

Dussé-je en être pris pour un iule
ridicule,
un de ces va-t’en- douze-pieds,
madame,
me voici, muet, sans voix
comme, un petit e,
à la fin d’ une césure ,
précédant une voyelle
par exemple celle
d’elle,
muet devant vos hémistiches
à la rime tellement féminine !
Muet, vous dis-je,
même si vous me fustigez,
une carpe !
À l’approche des vôtres,
en émoi devant votre main
qui me tient,
muet…
Moi qui n’ai que des tarses
de mots à vous offrir,
en idées tellement éparses,
que j’en perds le nombre
de mes pieds…

késaco

Bonsoir Jean-Louis

j'ai tardé à répondre à ton poème. J'étais partie à Montréal.

As-tu lu le poème que Guy a composé pour toi ?

À bientôt,

Ginette

Savoir manier l'écriture, c'est sublime!
vous venez de démontrer que votre plume
est fort agile.

amitiés,

André, épervier

HAHAHA! LÀ ENCORE, CHER AMI TU TE SURPASSES ET TU NOUS ÉBLOUIS ENCORE UNE AUTRE FOIS! amoureux-9

LOIN DE MOI L'IDÉE QUE TU SEMBLES NOUS SUGGÉRER ...QUE TU ÉCRIS AVEC TES MÉTATARSES ET ORTEILS!
CETTE "ALEXANDRINE" EST UNE BALLERINE DES MOTS! enfant23

BRAVO ENCORE POUR CETTE PROUESSE LANGAGIÈRE!

Ah la la, cher poète, vous êtes du nombre des grands... un seul mot : sublime !

Rose tendresse, Gigi coeurencoeur