Je t'aime

Ainsi parla…

... Le silence …

Et soudain « Que je suis bien ici ! », dit elle …

Le silence serein n’est accompagné que par dix doigts experts qui courent sur des touches, par le clip d’un Klippo, par le rire fusant d’une gorge retrouvée, où toute expression de pressions exprimées, d’oppressions tues a disparu, un rire de bonheur qui disparaît, happé vers ailleurs, comme par l’enchantement ambiant dans un écran où fourmillent les mots libres, lâchés sans contrainte, sans raillerie, sans mitraille d’yeux inexperts en la matière de la rêverie.

Le silence est suave.
Il se tait et l’écoute.

La paix ressentie et transmise à ses doigts n’est envahie que par le clap du clapot de l’eau qui mijote déjà le régal de bientôt, qui bout déjà comme un cœur, lorsque se lève, irrésistible, inconnue, douce, une vague de bien être, par la caresse du couteau qui déshabille un tubercule, comme un effeuillage prometteur, qui tranche la tendresse d’un chou en lamelles de verdure

Le silence perdure…
Elle se tait et l’écoute.
Il ne dit rien et le goûte.

« Ai-je déjà ressenti un tel bien-être ? » se dit-il.
Il fouille sa mémoire dans le silence...
Il n’est soudain envahit que par un cri de son âme : « Jamais ! »

Le silence …

Et soudain « Que je suis bien ici ! », répond-elle, sans savoir, dans le silence sans lourdeur…

Il n’est envahit que par les dix même doigts qui courent toujours sur le clavier des mots libres, sans contrainte… par le bruit du couvert posé sur la table, par la fumée du régal de maintenant…

Le silence est suave.
Ils se regardent dans les yeux, ils se parlent sans mot dire, librement, sans mitraille…

Et soudain : « Bon appétit, ma Fleur. »
« Bon appétit mon Chat ! »

« Je t’aime », cille-t-elle
« Je t’aime de même », cligne-t-il…

késaco

hum... je t'aime tant moi aussi.
Quel talent tu as.
Je vais publier dans mon bulletin... mille fois merci.

Gi

Un serment

L’Église a de l'eau bénite,
Nous renvoie à notre utopie
Pour se faire plus critique
A notre idylle.

La source de la vie
J'en oublie l’essentielle de son envie,
L'homme détruit par sa survie dans l’homélie
L'eau c'est notre symphonie.

Une musique si belle, qu'elle me guide
Des voix et un son magique
Magnifique par sa tendresse unique,
Et se languir de plaisir.

Pour un bonheur inscrit dans ses limites,
Le tam- tam et le sifflement résonnent dans la guitare qui rugis.
Sonne la volonté de vouloir construire
Avec volupté de tous ses désirs et d'y voir l'avenir.

Oh courage de se tenir droit enfin libre
Pour la seule raison de réfléchir,
Marchons sans appesantir
Au delà de ses rêves authentiques.

Retentit le bonheur et la joie des affranchis
Liberté en venir bien tardive.
Seigneur pardonnes moi d'avoir pris la fuite,
Suite à l'amour d'une femme qui est partie

Loin le désir de plaire dans le vers des artistes
Suivre son chemin avec ses amis (es)
Pour en finir sans être meurtrie
Je suis heureux de vous le dire dans l'infini.