FUGITIF RETOUR…

FUGITIF RETOUR…

…Dîtes, il m'arrive d'oublier

De laisser les pages à l'état vierge

De fouler la terre aride

De buter sur les pierres du silence…

Et à force de voir les levers

De suivre l'échange des heures

Je me vois emporter par la nostalgie

Quelque part je cherche un fragment

Juste de quoi réveiller les souvenirs

De recueillir les lambeaux de toiles

Quoique ternis par l'absence…

Je suis ainsi dans cette espèce de vie

Un simple errant sans boussole

Qu'importe pour moi cette terre nourricière

Ou cette autre sans identité

L'arbre qui me servait de repère

S'oublie derrière l'amas d'une glace

Il est défiguré par sa nudité

Et les oiseaux qui viennent l'habiter

Sentent monter du fond du gosier

Les spasmes de l'indifférence…

Dîtes je reviens de loin

Par les interstices d'une porte close

Un rayon fugitif ne cesse de m'appeler

" Tu dois briser les chaînes du passé

Tu vis encore, tu peux remonter les pentes

Et sur la pierre angulaire de la falaise

Tu peux revoir ton fleuve couler

Serpenter à travers les veines du temps

Fais de même en te laissant bercer

Puisque tu finiras par te réincarner

Tu es toi l'unique voyageur sans bagage

Cherche en toi le nœud de tes maux

Et tes mots émergeront de l'océan de ta solitude…"

© kacem loubay

Samedi 2 Juin 2007

Khénifra – Maroc

[email]Loubay_k@yahoo.fr[/email]

Le poète de l'autre rive

Bonsoir Kacem

je suis ravie de te lire à nouveau.

À bientôt j'espère.

Gi

Bonsoir Kacem,

Content de te lire. Ton beau poème se termine par un message d'espoir :

Tu peux revoir ton fleuve couler

Serpenter à travers les veines du temps

Fais de même en te laissant bercer

Puisque tu finiras par te réincarner

Tu es toi l'unique voyageur sans bagage

" Tu dois briser les chaînes du passé

Tu vis encore, tu peux remonter les pentes

Et sur la pierre angulaire de la falaise

Tu peux revoir ton fleuve couler

Serpenter à travers les veines du temps

Fais de même en te laissant bercer

Puisque tu finiras par te réincarner

Tu es toi l'unique voyageur sans bagage

Le remède s'énonce dans les deux derniers vers, superbes :

Cherche en toi le nœud de tes maux

Et tes mots émergeront de l'océan de ta solitude…"

Amicalement

José

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