L'ombre de Marcel

L’ombre de Marcel.



De la colline vers le port coule un vague murmure
Un théâtre du peuple pour des marchands de gloire,
D’amples files de gens se groupent et s’impatientent,
Monsieur Topaze est là, dans la lueur des rampes.

Septembre flamboyant, couleurs de feu s’allument
Sur la Bastide Neuve.
Sur les hauts de l’Estaque, ton rire dégringole.
Parlent des bergers heureux en déliant les mots.
Crépitent les maquis dans la chaleur du soir.

Un souvenir heureux éclaire ton visage
Et s’inscrit, malicieux, à l’encre violette.
Jusqu’aux confins du monde, ta Provence nous guette.

Je me penche, déférent, sur les marges rayées
De ton œuvre vivante et de tes mots de sage
Il n’est pas une ligne que j’estime et que j’aime,
Ces images d’enfance qui vivent malgré tout…

Pascal

je le reconnais bien ce monsieur Marcel
un bon ami...

au revoir