Les mots des maux

Ils sont durs les mots des maux,
Ils font souffrir,
Ils sont enfouis dans notre mémoire,
Et nous inspirent une histoire.

Un histoire triste,
Une histoire sinistre,
Qu'importe le délire,
Il faudra les sortir !

J'aurais voulu vivre
Dans un monde au vocabulaire d'amour,
Qui aurait toujours rimé avec toujours

Et non dans celui de décadence,
Où l'argent, le paraître, mènent la danse.
Les vrais valeurs ne sont plus là,
Ce monde ne me correspond pas,
Et pourtant,malgré moi,
C'est bien lui qui m'ouvre les bras !


Eveline Liénard.

Hélas! trois fois hélas. Sachant que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, la décadence se taille la part du lion!
Ce constat est de plus en plus tendance, car: le chômage, un pouvoir d'achat qui n'existe pas dans la couche la plus défavorisée de la société, ne favorisent pas le bonheur! Les nantis, les puissants ne connaissent pas la dure réalité des miséreux!
Ce texte tel un cri, avec ses mots pour combattre les maux de l'existence, résonne, mais nul écho ne parvient à effleurer l'oreille de celui, ou celle qui mange tous les jours à sa faim. L'amour quant à lui, pauvre fantôme n'existe que dans les flammes du feu ardent qu'est le coup de foudre entre un homme et une femme au début de leur vie commune. Ensuite, le temps aidant, il s'estompe et s'enfuit, à la manière de l'oiseau migrateur qui part vers d'autres contrées plus clémentes lorsque le premier froid, l'empêche de voler. J'aime ce texte. Merci éveline d'être aussi réaliste!

Merci pour ce merveilleux texte.

je suis bien d'accord... moi aussi j'aime ce poème.
Bon week-end,

Gi

Evelyne

ton texte sera dans ma chronique de lundi le 19 mars... voir dans les archives ensuite (en haut)
http://planete.qc.ca/invitation/

merci...

Ginette