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| | Poèmes à thème : Je t'aime | |
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+5Antigone babylou poète késaco Gi 9 participants | |
Auteur | Message |
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Gi Rang: Administrateur
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 | |  | | Gi Rang: Administrateur
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 | |  | | Gi Rang: Administrateur
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 | |  | | Gi Rang: Administrateur
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 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Sam 3 Fév - 20:40 | |
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JE T'AIMERAI A JAMAIS
Je n'aurais jamais pensé Que nous nous serions quittés Moi, j'avais toujours rêvé Finir mes jours à tes cotés
Pourtant, tu dis toujours m'aimer Que tu ne veux pas t'en aller Mais, penses-tu vraiment m'aimer ? Maintenant on vit en étrangers Mais, malgré ça !
Je t'aime Oui, je t'aime
Comme je ne veux pas t'haïr Car on se fait juste souffrir Je préfère te voir partir Avant de vraiment tout détruire
Je fais confiance à l'avenir Cette pause nous fera sûrement réfléchir Et si un jour on veut se reconquérir Nous pourrons peut-être tout reconstruire Je l'espère, en tout cas
Car je t'aime Oui, je t'aime
Si je fais le mauvais choix Et que tu t'éloignes encore plus de moi C'est qu'alors, tu ne m'aimais pas Et je ferai une croix sur toi
Mais si tu reviens vers moi C`est que tu auras vraiment fait ton choix Alors ton coeur sera vraiment à moi Et mon rêve ce sera vraiment toi Alors, reviens moi !
Car je t'aime Oui, je t'aime
Si tu reviens Oh ! mon amour Je t'aimerai à jamais
Chanson de © Sylvie Lapointe. | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
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 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Mar 13 Fév - 0:01 | |
| Je t'aime la vie!
Même si parfois tu mets des embûches sur ton sentier, même si parfois ces embuches me font douter de ta beauté, "je t'aime" !
Puisque ces embûches m'ont fait découvrir au fond de moi, le courage et la tenacite, "je t'aime" !
Puisque la vie m'a aussi permis de connaître l'amour de soi et L'AMOUR tout court "je t'aime" !
La vie est une école, la meilleure des institutions, je l'aime ! Chaque jour je la remercie de pouvoir donner l'amour autour de moi. À l'automne de ma vie, la Sérenité, le Bonheur et la Paix intérieure m'habitent, parce que je l'aime et qu'elle me le rend bien !
Je vous aime.
© Diane | |
|  | | késaco 100 messages

Nombre de messages : 592 Age : 74 Localisation : Landes Date d'inscription : 23/08/2006
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Mer 14 Fév - 11:27 | |
|  AMOUREUX
Je suis Valentin, ce matin. Comme tous les matins d'ailleurs, ici, là-bas, ailleurs.
Je voudrais t'offrir mille choses :
Des diamants roses, des pierres précieuses, en rivières illimitées, des voiles de soie, des taffetas, des madras d'or et puis encor desnérolis essentiels, en pluie de lune, des nectars rares, en crue de ciel, des senteurs ténues...
Mes richesses inconnues...
mes mains nues...
Je suis ton Valentin ce matin, comme tous les matins du monde...
Je n'ai à t'offrir que l'onde amoureuses de mes vers : modestes rubis pour ton coeur meurtri, humbles habits de chaleur pour ton âme dénudée en sincères sentiments d'aimant, de soupçons dénués...
Je te dédie ma fête des jours : des chansons de mes prés e tmes bois, mes altitudes, violettes de mes ivresses de l'au-dessus des toits des habitude, des arômes de caress de la certitude de n'aimer que toi...
Je n'aid ans mes mains pour étrennes, que des rivières de prières, chapelet pour ta quiétude... Grains d'amour pour ta plénitude jour après jour
Je suis Valentin ce matin comme hier, comme demain...
Voici ma main...
késaco | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | |  | | poète 100 messages

Nombre de messages : 155 Age : 61 Localisation : Perpignan (France). Date d'inscription : 12/02/2007
 | Sujet: Premiers émois. Ven 23 Fév - 5:59 | |
| Premiers émois Ô vous premiers émois Amoureux qui en moi Avez fait apparaître
Dans mon coeur haletant Les premiers feux brûlants Avant de disparaître
Les premiers billets doux Et les premiers courroux Qui font que deux coeurs s'aiment
À l'abri des regards Cet hyménée hagard Anathème blasphème
Je me rappelle ému Du premier rendez-vous Et du premier je t'aime
Je m'en souviens je crois Bien qu'il soit loin déjà Ce premier jour suprême
Nous étions jeunes alors Nous étions immortels Et dans la certitude
Notre fougue enivrée Par l'amour aveuglée N'était pas du tout prude
Ô vous premiers ébats Qui avez mis en moi L'odeur particulière
De deux corps qui s'aimant Et qui, sauvagement Renversent les barrières
Deux corps jeunes et fous Et qui à pleines dents Dévorent avec rage
Avidement Avec empressement Le printemps de leur âge
Ô vous premiers émois Ô si lointains déjà Vous reverrai-je un jour
Car mon coeur et mon âme N'ont jamais oublié Mon tout premier amour
Malpas éric.©
Dernière édition par le Ven 30 Mar - 9:05, édité 1 fois | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Je Dim 11 Mar - 16:06 | |
| Je Je t’aime encore… Je m’ennuie de tes mains, Je m’ennuie de tes lèvres, Je m’ennuie du profond de tes yeux , Je m’ennuie du creux de ton cou Où mes pleurs, mes soupirs et mes fatigues Pouvaient se laisser aller… Je ferme les yeux et Je peux sentir ton odeur qui flotte, Je sens les frissons le long de ma colonne Quand tu glissais tes mains sur mon corps, Je me rappel du goût tendre de tes épaules, Je peux te voir, avec ton sourire et tes fossettes, Et j’entend toujours tes gémissements lorsque… Mais quand je reviens à aujourd’hui, Tout ceci n’est que souvenir, Une fumée qui s’envole mais, Qui n’éteint pas la braise Puisque je me surprend encore, À fermer les yeux et espérer Que ce n’est pas un rêve mais, bien ma réalité. Je continue à me lever chaque matin, Me disant que ça va passer, Que si je fais partie de ton passé, Alors tu feras partie du mien, Que ma vie vaut plus que cette douleur. Le seul regret que j’ai c’est que, Je t’aime encore… Je t’aime tant encore… © Geneviève | |
|  | | babylou Messsager

Nombre de messages : 14 Age : 60 Localisation : belgique Date d'inscription : 20/03/2007
 | Sujet: Je t'aime Mer 28 Mar - 5:22 | |
| Je t'aime
Pour l'amour que l'on se donne
Pour nos regards échangés
Pour nos battements de coeurs qui résonnent
Lorsque nos corps viennent s'épouser.
Je t'aime
Pour ta sincérité
Parce que tu es vrai
Plein de spontanéité
Et à la fois discret.
Je t'aime
Pour tes maladresses
Ton coté gaffeur
Pour ta tendresse
Et ton coté rêveur.
Je t'aime
Car tu es toi naturellement
Entier et délirant
Doux et prévenant
C'est pour tout toi que je t'aime autant
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|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Sam 7 Avr - 22:24 | |
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Les douces étreintes
C'est merveilleux ce qu'une douce étreinte peut faire. Une douce étreinte peut vous réconforter quand vous avez les bleus. Une douce étreinte peut vous dire: "Je t'aime tant" Ou "Je n'aime pas te voir partir". Une douce étreinte est "Reviens me voir de nouveau!" et "C'est merveilleux de te revoir" ou "Où étais-tu?" Une douce étreinte peut apaiser les douleurs d'un petit enfant et apporter un arc-en-ciel après la pluie. Une douce étreinte! Il n'y a aucun doute à à propos de cela: Nous aurions beaucoup de difficultés à survivre sans elle. Une douce étreinte nous remplit de joie, nous réchauffe et nous enchante, ça doit être pour cela que Dieu nous a donné des bras. Les douces étreintes sont merveilleuses pour les pères et les mères. Douces pour les soeurs et magnifiques pour les frères. Et il y a aussi des chances pour que quelques tantes préférées les aiment encore plus que des plantes en pot. Les chatons en raffolent, les chiots les aiment: les hommes d'état ne sont pas au-dessus d'eux. Les douces étreintes peuvent briser les barrières de langues et faire que les jours les plus sombres nous semblent plus joyeux. Vous n'avez pas besoin de vous en faire à propos de leur emmagasinage: Plus vous en donnez, plus il y en a à recevoir. Alors étendez vos bras sans hésiter et donnez une douce étreinte à quelqu'un aujourd'hui! Et bien voilà je vous fais une douce étreinte pour vous réchauffer un peu en ce glacial samedi. Andre Hurdle.
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|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Mer 2 Mai - 21:18 | |
| Baladin...
Je te regarde écrire Je t'aime.
J'aime la courbure De ton dos L'hésitation de ta main A la recherche du mot Ton regard qui prend la fuite La fuite dans les idées.
Ton écriture ronde et penchée Penchée sur l'imparfait Pensées d'un univers ravagé.
L'urgence du verbe La danse du crayon Sur le papier Qui redessine un monde empli d'émotions.
Baladin, Tu m'inspires Tu inspires Deux "l" à ton nom. © Agnès Chêne
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|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Mer 2 Mai - 21:21 | |
| Balalaïka
Envoyez la musique Envoyez la chanson Ici on croque la lumière Au son de l'accordéon.
Sortez vos pinceaux Montez sur l'escabeau C'est ainsi qu'on peint Au fusain Les maux et les couleurs Les chuchotements de "je t'aime" Sous les rideaux.
Quelques perles de la Néva Ruissellent encore en moi.
Sacha, Micha Les roubles qui roulaient sur la table Comme les dés de la destinée Au rythme de l'harmonica.
Envoyez la musique Envoyez la chanson Ce soir, la bohème m'entraîne à Samara Ce soir, je resterai lovée Dans les cordes d'une Balalaïka.
© Agnès Chêne | |
|  | | Antigone 100 messages

Nombre de messages : 722 Age : 66 Date d'inscription : 04/07/2005
 | Sujet: Quand le chemin d'aimer... Dim 6 Mai - 4:53 | |
| QUAND LE CHEMIN D’AIMER…
Dans ma gorge serrée, mon cœur bat en sourdine De peur de n’être plus qu’un fifrelet défunt, La vitre de ma vie, où la pluie tambourine, Est maculée de larmes coulant sur mes mains.
De mes yeux embués et d’une voix qui tremble, J’ai lu ta lettre, hier : ton amour me délaisse… Ton aveu interdit mon âme qui bat l’amble, Jusqu’au petit matin, le silence m’oppresse.
Quand le chemin d’aimer est celui des Abysses, Imprégné de douleur et de mélancolie, Ma Muse a des remords et ses verbes se glissent Dans un flou irréel, sans un mot, sans un cri,
Et les maux accrochés au silence frileux Ont peur de s’enliser dans les sables mouvants ; Quand une longue nuit les jettera au feu, Ma muse s’en ira courtiser le néant.
Dernière édition par Antigone le Ven 20 Juin - 14:46, édité 1 fois | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | |  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Texte de Lina Wak Ven 8 Juin - 21:27 | |
| Grand mère,
tu promènes ta solitude,
tes cheveux blancs et parfois
bleus te donnent un air d’ange.
Tu as l’air si légère, prête à t’envoler
au premier coup de vent,
au premier coup du sort.
Ton visage plissé a gardé la trace
de tous tes sourires,
de toutes tes larmes.
Tu sens l’eau de Cologne fraîche,
le bébé,
tu as la peau si douce.
Tu as des gestes graciles de patineurs,
ou de chats devant un miroir.
Tu es plus proche des étoiles,
plus proche de la cime des arbres et des oiseaux.
Un jour viendra où comme une plume,
tu t'envoleras vers le ciel.
Moi, il me restera
la pensée,
une immensité
plus étendue que le monde
qui ira plus loin que l’œil
surprendre l’obscurité des lumières
chercher les astres qui t’illuminent.
Moi, chair de la chair de ton enfant
flash back , images dans ma tête
derrière mon miroir je te dis je t'aime.
© Lina Wak
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|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Ven 8 Juin - 21:46 | |
| Lettre à ma mère !
Des fois je te trouvais couchée par terre dans la cuisine , dans une marre de pisse et de vin rouge. Tu avais vomi, la bouteille cassée, c'était tellement moche...
Tu disais que tu n'avais pas de chance, qu'il fallait que je te comprenne et que seul le vin te faisait oublier. Alors comment te faire des reproches...
Je voulais t'aimer, te soigner, mais tu ne me voyais même pas...
La musique qui battait dans ton coeur, de petits verres en grandes bouteilles, tu as bu, un peu, beaucoup, à la folie. Pour fuir, pour mourir et retourner dans le ventre de la terre...
Etoile, tu es à présent, l'humain que je suis, danse comme les bulles dans mon verre d'eau pétillante. Le soir, je regarde le ciel, ce petit grain d'univers...
Si tu m'entends, tu me manques tu sais, je t'aime maman, malgré la honte que j'ai pu ressentir en te voyant dans tout ces états...
© Lina Wak
Dernière édition par le Ven 8 Juin - 21:52, édité 2 fois | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Ven 8 Juin - 21:48 | |
| Je t'aime le chat.
Un jour quelqu'un m'a dit : Pour moi, une maison, c'est un chat derrière la fenêtre.
Il y a des chats clochardisés, mon chat, lui, est arrivé un soir de crachin, sur le seuil de ma porte. Il était poisseux, gluant. Il me semblait jeune, du genre affamé. Devant le fait accompli qu'il ne trouverait aucun squat. J'ai cédé. Le chat est allé jusqu'au feu près de la cheminée, laissant derrière lui une trace humide d'escargot. Au matin, je l'ai trouvé léchant son pelage poil par poil, le regard en coulisse. J'avais laissé une table désordonnée, le saucisson entamé, le pot de rillettes ouvert. Rien ne semblait avoir été mordu. Chat voleur ? peut être ? Mais prudent et diplomate, cette première nuit, il avait décidé de se conduire en gentleman. J'ai sorti du frigo la grandeur d'un repas de gala. Je l'ai baptisé Cirage. Avec lui, je ruse, je joue. Il est mon partenaire idéal, il est toujour! s présent. J'aime la solitude qu'il me laisse, l'espace qu'il n'envahit pas. Là, devant cette espèce de chose, j'ai le fil à la patte, le divorce est impossible. La nuit, il vient se blottir contre moi, sa douce fourrure me rassure, ses ronrons me bercent. De petits nuages de sommeil-oubli me couvent de rêves et je m'endors comme une poule sur son perchoir.
A l'abri des carreaux fermés, il respire du dehors comme du dedans, il sait que le temps se gâte. Le jour tombe, je le vois disparaître dans le décor, il a l'avantage de porter une couverture idéale de couleur noire. Je discerne seulement les flammes dorées de son regard qui éclatent à la nuit comme la dernière étoile de la voie lactée. J'ai l'impression qu'il offre un long monologue au ciel, de ballade dans la colline. Des sapins, son esprit longe les tilleuls, flaire le vent gonflé d'odeur.
Un arbre plus clair, un chemin plus foncé, un chemin ouvert. Les animaux sont planqués. Sache bien que je sais où, se dit-il !
Dis-donc Cirage, à la bouffe ! Si je t'embrasse tu deviens un prince charmant ? Cette fois au son de ma voix, il lève d'abord sa queue puis ses fesses, tire sur ses pattes de devant et s'assied. Il me regarde d'un petit air penché.
J'avais cherché à l'apprivoiser, peine perdue, il m'a tourné le dos, croyant me faire la grande vacherie du siècle. Ou alors c'était lui qui voulait m'apprivoiser ? Faut dire, qu'il sait me faire le coup du charme repentir. Moi, pauvre, triste, abandonnée, promis je ne bouge plus une griffe sans demander un accord. Depuis nous vivons en concubinage, indépendants, décontractés, chacun sa solitude comme il l'entend. Le vent m'a donné son parfum, je crois que le vent m'aime, qu'il sait que j'ai besoin de ce brassage fou.
Cirage et moi avons vécu 14 ans en concubinage, à présent qu'il est parti au paradis des chats, je sais qu'il veille sur moi et je l'entends qui me dit je t'aime ma bip.
© Lina Wak! | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Sam 16 Juin - 0:00 | |
| Comme des points d'or sur le bleu de la mer Comme l'horizon qui s'efface au loin Comme le sillon que trace un courant marin
J'aime
Comme un navire s'amarre et se démarre Comme l'astre des nuits et se lève et se couche Comme une fleur s'entrouvre et se fane
J'aime
Comme un rouleau de mer se défait en blanche écume Comme le sable des plages ensable les pas des passants Comme l'oasis incroyable au coeur du désert
J'aime
Et comme TOI ne va pas sans MOI Je t'aime...
© RolandeB. | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
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 | Sujet: Jean Mollier de France Lun 25 Juin - 21:53 | |
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*A Ginette Villeneuve
Pour toi l’envie me gagne de t’écrire
Comme on le fait avec sa propre fille
Merci Ginette, toi que j’apprécie
Tu m’as accueilli tout simplement
Encouragé, poussé à continuer
D’écrire, encore écrire, avec plaisir
Ce que je ressens, ce que j’aime à dire
Ton temps d’active, le mien seulement
Tant pis si le temps nous prend du temps
Tu fais partie du nouveau monde
Je suis toujours en vieille Europe
Bien sur que nous nous comprenons
Même quatre siècles n’y peuvent rien
N’avons-nous pas les mêmes raisons
De nous aimer, nous apprécier
Issus de là où nos parents sont nés
Nous avons tant de points communs
Nous parlons le même langage
Avec le temps, nos quelques différences
Ne sont rien par rapport à ce qui nous uni
Par la grâce de nos aïeux et de leur sang
Nous continuons malgré le temps
Le temps qui passe, à nous aimer
Vous mes sœurs et frères du Québec
Si vous saviez ce que je ressens
Et toi Ginette tout particulièrement
Tu as ta place dans mon cœur, je t’aime.
© Jean Mollier de France

*I Love you ! Des rares mots d'anglais que je connaisse, Ceux-là, sont aussi doux qu'en langue Française, Et encore, je crois être un peu chauvin, Ces mots ne sont pas durs et ils me plaisent Alors qu'en Français , ils sont plus affirmatifs, Cela n'empêche pas qu'à l'oreille, ils se valent, Car ce qui compte c'est de dire je vous aime, Phonétiquement qu'est-ce que l'on ressent, En asiatique, européen, africain, Arabe, Que sais-je encore, pardon si j'en oublie, Finalement quoiqu'on en dise, ce mot je t'aime, Il doit être doux et beau dans toutes les langues, L'humain sur cette terre ne cesse d'augmenter, Alors , que les maîtres de ce monde, tuent, Ils ne savent pas ce que signifie, je t'aime, Puissent-ils un jour prochain , dire je t'aime, Aux femmes, enfants et hommes qui meurent, Qui meurent de ne pas avoir été aimés.
© Jean Mollier de France

Isabelle,
Qui ne se souvient de cette chanson
Isabelle, si le roi savait ça ? Isabelle…
Or cette Isabelle, hante mes nuits, mes jours
Ce n’est pas la même que dans la chanson
Mais me semble-t-il, c’est elle que j’attendais
Je la connais sans l’avoir rencontrée
J’ai parcouru sa photo, son visage me parle
Et je sais déjà qui elle est, ce qu’elle fait
Elle a la beauté de son âge, sa sensibilité
Se lisent sur son visage que la vie a marqué
Mais qui ne lui a rien enlevé de ses qualités
Pourquoi me fais-tu attendre si longtemps
Ô, Isabelle, n’entends-tu pas mon cœur
Qui t’appelle, qui t’appelle, pour te dire
Ce doux mot qui devrait te séduire, je t’aime
Tu ne pourras rester insensible à mon appel
Car ton cœur, je le sais, déborde d’amour
Aurai-je le privilège lors de notre rencontre
De m’entendre dire, c’est toi que j’attendais
Ah, Isabelle, que je t’aime, que je t’aime
Pourvu que ce ne soit pas qu’un joli rêve.
© Jean Mollier de France

Je t’aime,
Ma fille chérie, je t’aime
A ta naissance tu étais belle
Comment ne pas dire, je t’aime
Toi qui venait de me faire, père
Je t’avais donné le doux nom de France
Ton prénom, choisi dans la résistance
Avec mes 18 ans, je disais, je t’aime
Les années ont passées, je t’aime
La maladie est arrivée, ah je t’aime
Tu es partie, je t’aime, je t’aime
Devant ton pauvre corps déformé
Je te regardais, tes yeux fermés
J’ai cru t’entendre dire, papa je t’aime
Il y a déjà 2 ans, tu en avais 52, je t’aime
Un jour prochain moi aussi je partirai
Réunis, je te dirais, ma fille je t’aime.
© Jean Mollier de France

Je vous aime,
Perdre quelqu’un qu’on aime est affreux
Et si vous le portiez dans votre cœur
Que l’on soit insensible ou affectueux
Il entre en vous une très grande peur
Celle de ne savoir que faire, que dire
Si ce n’est de pleurer, et en le regrettant
De se dire, si j’avais su, ce qui est pire
De s’en vouloir de ne lui avoir dit antan
Que je l’aimais, que je l’aimais, mais
Pourquoi ces regrets, puisque c’est fait
Regardez les yeux de ceux que vous aimez
Dites, si vous saviez combien je vous aime
Et vous verrez leur regard s’illuminer
De bonheur, de joie, le visage blême
Par l’émotion qui les empoigne, et pis
Les bras ballants, ne sachant comment
Vous dire, nous aussi vous aimons tant
Et soudain leurs lèvres se desserrent
Pour vous les dires, faiblement, tendrement
Ah qu’il est bon de dire, je vous aime
A ceux que nous aimons, tout simplement.
© Jean Mollier de France
Dernière édition par le Jeu 12 Juil - 23:23, édité 6 fois | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
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 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Ven 29 Juin - 23:36 | |
| Mon dernier souffle
Quelle grande joie ce serait d’abandonner mon dernier souffle dans tes bras, car le destin m’a conduit là où il devait me mener. Je t’aime tant !
© Gaston Lacroix

Je t’aime
Les deux mots que je n’avais quasi jamais prononcé de toute ma vie – je t’aime! – je te les ai exprimés des milliers de fois. Tu n’es plus là! Je ne pourrai peut-être jamais les redire. Il est impossible à mon cœur de conjuguer au passé le verbe aimer.
© Gaston Lacroix

Belle rebelle
Comme l’oiseau qui cesse de chanter dès qu’il est en cage, rituellement après quelques mois d’amour passionné, l’obligation de prendre le large t’emportait loin de moi.
Refusant de t’embarquer avec l’émerveillé, toujours tu rejetas le joug de l’amour. Ton besoin de jouir… de ta liberté fut le plus fort.
Je t’aime encore!
© Gaston Lacroix

Nature
La quiétude de la fin du jour s’approche des berges du lac.
Je suis assis dans les effluves du lilas devant la fournaise où crépite le feu sur lequel mijote mon bœuf carottes, jambon patates, et je me demande ce que tu trouverais de plus beau que de voir becqueter Chardonnerets jaunes et Roselins pourprés, et vingt canards jouant dans l’eau.
Un verre de rouge aux lèvres, il ne manque que Toi…
© Gaston Lacroix

Je t'aime
Je t’aime, clarté de mes nuits où la lune ne veut pas se lever.
Reine qui entraîne dans la joie et par le bout du nez, mon cœur vers la mer houleuse et salée de ton corps immaculé, je t’aime.
Je t’aime, maîtresse dont les seins allument le tourbillon de l’entonnoir sinueux qui mène le sans dessein glacé potentiel que je suis, avec ta bien furieuse douceur, aux brûlantes et rosées chairs de tes triples paires de lèvres aux accueils si frémissants.
Magicienne, tu donnes corps à l’invisible qui hante mes rêves encore verts dans ton grand lit blanc, je t’aime.
Je t’aime tellement, que ton départ a laissé complètement vide l’immense boudoir qu’est devenu mon cœur.
© Gaston Lacroix  | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
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 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Jeu 12 Juil - 0:26 | |
| Ma mémé,
Tu étais petite, gracile, fragile
Ton prénom aujourd’hui disparu
Eulalie, on t’appelait, la lalie
Tu étais avant tout ma grand-mère
Je te suivais partout, regardant
Ce que tu allais faire, de bon
Du manger pour tes affamés
Tes beignets aux pommes, succulents
Je m’en léchais, les babouines
Tes cuisses de grenouilles à la farine
Le lait tout chaud que tu venais de traire
Me laissait une, barbiche, blanche
Ah que c’était le bon temps
Tout cela n’est plus que souvenirs
Mais quels souvenirs, grand’ maman
Parfois lorsque mes nuits sont blanches
Je pense, je pense, que j’ai été heureux
Pour cela à toi aussi, je dis, mémé je t’aime
Un grand merci pour tout ce que tu as donné
A nous tous qui t’avons tant aimée
Mémé, je t’aime, nous tous t’aimons.
© Jean Mollier de France

Ma mimi, ma chatten aimée
Lorsque je t'ai vue la première fois,
Je me souviens, c'était en Savoie,
Toute petite dans une grange à foin,
Je me suis dit, tu es trop belle, viens,
Tu es partie sans demander ton reste,
J'ai couru, couru, couru sans cesse,
Je ne pouvais envisager la vie sans toi,
Enfin je t'ai eue dans mes bras, tremblante,
La peur était en toi, alors que je te caressais,
Et puis, petite sauvageonne, tu t'es échappée,
J'avais tellement peur de te perdre, je t'ai reprise,
Je t'ai emmenée vers ton nouveau destin,
Mon domicile est devenu le tien,
Tu as fini par l'adopter et m'adopter,
Tu m'as donné tant d'amour et de tendresse,
Pendant près de vingt ans tes jolis yeux,
Ont attendri mon coeur, pleins d'amour,
Je te parlais, tu ne pouvais me comprendre,
Mais ton regard doux et tendre me fixait,
Comme pour me dire, je sais que tu m'aimes,
La vie heureuse ou non ne dure qu'un temps,!
Un jour j'ai dû faire mettre fin à tes souffrances,
Je suis seul, mais tu es avec tous ceux que j'aime,
Ta photo et tes restes me rejoindront dans l'éternité.
© Jean Mollier de France

Merci Maman de m'avoir donné la vie,
Merci Maman de m'avoir donné ton amour,
C'est grâce à lui que je suis ce que je suis,
Un homme parmi tant d'autres, qui à son tour,
Jour après jour, an par an, a donné, a aimé,
Qui a connu joies et peines, a reçu, a pleuré,
Oui maman, c'est toi qui m'a appris à aimer,
A toujours rechercher cet amour qu'aujourd'hui,
J'ai donné, j'ai donné, mais jamais partagé,
Aimer sans être aimé, ne devrais pas être,
Il y a ceux qui sont faits pour commander,
Les autres sont là pour obéir,
Il y a ceux qui sont faits pour aimer,
Et les autres pour souffrir
Mais il y a aussi ceux qui se disent, je t'aime,
Tout naturellement, sans arrière pensée,
Merci maman grâce à ton amour,
De m'avoir permis de le réaliser.
© Jean Mollier de France

Mon bonheur,
Oui mon bonheur quotidien
C’est de me lever chaque matin
De regarder par la fenêtre
Tiens, le ciel est bleu, c’est beau
Il ragaillardi tout mon être
Comment ne pas être heureux
Quand la nature est aussi belle
Ensoleillée, mon cœur aussi
J’ai eu raison de me lever tôt
J’irais flâner le long des berges
Où coule un joli ruisseau
Où les canards, les mouettes
Les pigeons et les oiseaux
Heureux comme le poisson dans l’eau
Les senteurs de toutes ces fleurs
Embaument l’atmosphère
Je les respire à pleins poumons
Puis je m’en reviens chez moi
Heureux de pouvoir dire
Ah, que la vie est belle
Je t’aime, la vie.
© Jean Mollier de France

Mon fils Pierre,
Lorsque tu es venu dans notre monde
Tout de suite on a su ce que tu serais
Un petit garçon, curieux et malicieux
Nous t’avions surnommé, souvenir ancien
Bibi, comme, Bibi Fricotin, ancien bouquin
Que tout jeune j’aimais à parcourir, à lire
Le temps a passé, mais j’aime ce livre
Car outre les souvenirs, il est toi, ce que tu es
On dirait qu’il a été fait pour toi, c’est vrai
Mais depuis tu as grandi, avec la maladie aussi
Que de soucis, que de tourments, ressentis
Un homme tu es devenu, tu n’as pas été gâté
La vie, les enfants que tu as eus, tu les as élevé
Tout seul, avec l’amour que tu leur portais
Maintenant qu’ils sont devenus grands,
Les soucis eux aussi t’ont poursuivis
Rien que pour cela, mon fils je t’admire
Je suis fier de toi, car ce que tu as fait
Sans jamais te plaindre, comme les mamans
Seules, elles aussi, ont faits ce que tu as fait
Elever leurs enfants, dignement, les aimants
Je ne crois pas, en y pensant, que j’aurais pu
Ce que dignement comme un père responsable
Sacrifier ta vie d’homme, aimer une femme
Pour tout cela je te le dis, je t’aime mon fils.
© Jean Mollier de France

Nos enfants,
Vous étiez deux filles, deux garçons
Depuis l’une d’entre vous a disparue
Votre maman aussi nous a quittés
Dans l’au-delà elles sont allées
Hélas nous ne les reverrons plus
Mais vous trois qui me restez
Ce qui m’est le plus cher au monde
Où que vous soyez, soyez-en certains
C’est que je vous aime, toujours aimés
Car pour un papa digne de ce nom
Rien n’est plus beau qu’un petit poupon
Qui vient de soi, et qui plus est
Quelle fierté de pouvoir se dire
C’est moi qui en suis l’auteur
Avec celle qui avait mon cœur
Quoi de plus noble et d’attendrissant
Que de prendre vos petites menottes
Les caresser, les embrasser, et dire
Mes filles, mes fils, je vous aime
Vous êtes un peu de nous même
Puis vous suivre tout au long de votre vie
Avec ce qui nous reste aussi
Ce temps qui nous manque tant
Pour pouvoir finalement, redire
Oui, vous, nos enfants, nous vous aimons
Et ce jusqu’à la fin des temps.
© Jean Mollier de France

Papa je t’aime,
Papa ta petite semence m’a donnée la vie
Certes cela ne t’as pas causé trop d’efforts
Si à ta place un autre avait connu maman
Je ne serais pas ce que je suis, un peu de toi
Petit à petit j’ai grandi, pas toujours sage
Plus d’une fois tu m’as repris vertement
Parfois tu t’opposais même à maman
Qui elle me protégeait de je ne sais quoi
Au détriment de celle, mon autre moi-même
Ma sœur aînée, ma petite sœur, quoi
Avant que tu ne deviennes mon papa
Tu as gravement été blessé, au front
De celle que l’on appelait la grande guerre
Cela n’est pas sans laisser de traces
Puis tu es revenu à la normalité de la vie
Nous aussi, avons fondés notre famille
D’autres nous-même, nous avons créés
C’est l’histoire de la roue de la vie
Qui tourne, qui tourne, puis tu es parti
Avec toi j’ai connu les joies d’être le fils
De connaître enfin mon père, d’être proche
Tu me présentais à tes amis, en leur disant
Je vous présente mon père, merci papa
J’ai été heureux de pouvoir, sans jamais le dire
Papa, je t’aime, je t’aime, mais tu le savais.
© Jean Mollier de France

*Papa que j’aime,
Avec maman tu m’as donné la vie
Puis j’ai grandi, mais encore petit
Tu m’emmenais au jardin des plantes
Avec tes grandes enjambées, dur, dur
Pour te suivre, moi je courais, courais
Tu voulais m’apprendre à aimer
La nature, les animaux, tout ce qui est beau
Aussi aujourd’hui, lorsque j’y pense
Toutes les senteurs des bois, des prés
Je les respire à pleins poumons
Ah oui vraiment, c’est bon, c’est bon
Tous ces oiseaux aux multiples couleurs
Qui chantent, se parlent, nous parlent
Pour nous dire à l’unisson, que c’est beau
Là où nous vivons, parfois avec peur
Peur qu’un jour tout disparaisse
Pour ne laisser que le désert, la tristesse
Oui papa, en souvenir de toi, vraiment
Je te le dis, j’aime ce que tu m’as appris
Je t’aime encore plus depuis que tu es parti.
© Jean Mollier de France

Pique nique,
Partir tous deux, sans but, aller dans un petit coin charmant,
Dans la nature au bord de l’eau, étendre une couverture
Sortir de notre panier, les victuailles, le vin rouge évidemment
Nous allonger et savourer ce lieu, ce calme, cette jolie nature
Puis déguster ces bonnes choses qu’avec amour tu as préparées
Ah que c’est bon d’être avec toi, chaque jour qui passe, je te dis
Que serait ma vie, sans toi, sans ton amour, que deviendrais-je
Oui je bénie le jour où je t’ai rencontrée, c’était l’hiver bien gris
Mais dans mon cœur tout a changé, le ciel, et puis quel privilège
Voir tes lèvres me sourire, tout simplement, très gentiment,
De tout cela j’ai été épris, ta silhouette, ton allure fière et altière
Chaque jour qui passe, je ressent, ce bonheur que tu me donnes
Plus qu’hier et moins que demain, je t’aime, tu le sais, bien sur
C’est comme ça depuis plus de cinquante ans, pourvu que cela dure
Encore longtemps, aujourd’hui, demain, chaque jour qui passe,
Mon amour, je t’aime.
© Jean Mollier de France

Québec,
Québec, ma sœur, mon frère
M’aimes tu comme je t’aime
Tu m’as amputé de moi-même
Québec, m’aimes tu
Québec né il y a quatre siècles
Alors que je n’étais pas né
Québec, j’aime ton accent
Issu des bretons, des normands
Québec, je t’aime, tu es une partie de moi
Je suis vieux, et pourtant, sans t’avoir vu
Québec, tu es mon cœur, tu es mon sang
A l’aube de ma mort, mon seul regret
Québec, ce sera de ne pas t’avoir vu
Lorsque j’aurais rejoint nos ancêtres
Nous dirons à l’unisson
Québec, nous t’aimons
Québec, aimes nous comme nous t’aimons.
© Jean Mollier de France

Regards,
Pourquoi me regardez-vous comme cela
J’ai une tête, deux bras, deux jambes
Certes mes jambes ne sont plus aussi solides
Mais mes bras sont toujours valides
Quant à ma tête, elle fonctionne bien
Elle se souvient, elle se souvient
Que mes jambes ont courues, courues
Pour éviter une promesse, une fessée
J’avais dix ans, comme un garnement
Désobéir à ses parents, mérite châtiment
Grand père et ses grosses mains calleuses
Empoignant une poignée d’ortie, me dit
Tu peux courir, j’attendrai mon heure, je t’aurai
Cela n’a pas manqué, il m’a attrapé, puis il a frappé
Sur la partie la plus sensible de mon individu
Ah, que j’ai pleuré, pleuré, maintenant j’en ri
Si tu savais comme je t’aime pépé, recommencer
Serait un grand bonheur, tu serais encore ici
Savez-vous, vous qui me regardez comme cela
Avec le temps, les mauvais souvenirs sont bons
Mes bras ont serrés, par plaisir, pour aimer
Pour garder, afin qu’elle ne s’enfuie, mon aimée
Elle que j’ai tant cajolée, pour die, je t’aime
Là ce n’était plus mes bras, mais mon cœur
Qui en osmose avec ma tête, disait, je t’aime mon aimée
Aujourd’hui, je n’ai plus peur de dire aux miens, je t’aime
C’est le plus joli mot que l’homme ait inventé.
© Jean Mollier de France

Toi
Il y a longtemps, oui très longtemps
Que je voulais t’envoyer un petit poème
Tu as l’âge qu’aurait ma fille à cet instant
Ah, je l’aimais, j’y pense et devient blême
Elle est partie il y a deux, dans l’au-delà
Là où il n’y a ni ange, ni dieu, mais le néant
Elle me dit en souriant, mon papa, même là
Je t’aime, tu as raison de dire à ces intolérants
Que l’on peut aimer son prochain, sans pour cela
Être de leur avis, de penser tout autrement
Sans pour autant être leur ennemi, mais l’ami
Tu as toujours été tolérant avec les croyants
Là où je suis, je te regarde, je te souris
Je suis avec toi, ô mon papa, je suis ta fille
Fière de t’avoir eue pendant tant d’années
Inquiet de ce qui pourrait m’arriver, m’aimer
Tout ce qui était beau, si bon, la nature, les autres
Toi pendant encore un temps tu le vivras
Ce que moi je ne peux plus aimer, la joie de vivre
Puisse les autres, ceux qui vivent, se reprocher
De ne pas avoir compris qu’il n’y a pas qu’eux
Que l’on peut aimer, sans être pour autant
Un pilier de bénitier, mais non croyant, et aimer
Son prochain comme on aimerait tant l’être
C’est ce qu’on appelle, vraiment aimer.
© Jean Mollier de France | |
|  | | Antigone 100 messages

Nombre de messages : 722 Age : 66 Date d'inscription : 04/07/2005
 | Sujet: CE QUI REMPLIT MON COEUR Mar 17 Juil - 15:38 | |
| CE QUI REMPLIT MON CŒUR
J’ai composé, pour lui, mes rimes les plus belles, Mon message fleuri embaumait le printemps, Ma plume a déposé, en un bruissement d’ailes, Ces quelques mots d’amour d’une ode aux sentiments.
Je voulais lui donner ce qui remplit mon cœur Et, d’un trait dessiné à l’encre parfumée Par le miel dérobé à l’essence des fleurs, J’ai gravé, dans le bois, la forme d’un baiser.
Le vent, dans les rosiers, chuchotant en sourdine, Murmure à l’unisson ce sentiment d’aimer, Tous mes alexandrins s’échardent ; les épines Se sont toutes noyées au fond de l’encrier.
Ce soir, c’est le printemps, j’ai l’âme romantique, Mes mots vont au-delà des rêves qu’ils m’inspirent, Ils naissent, vivent, meurent à l’aube d’un sourire, Repeignant l’horizon à l’encre sympathique.
J’ai composé, pour lui, mes rimes les plus belles, Mon message fleuri embaumait le printemps, Ma plume a déposé, en un bruissement d’ailes, Ces quelques mots d’amour d’une ode aux sentiments. | |
|  | | Antigone 100 messages

Nombre de messages : 722 Age : 66 Date d'inscription : 04/07/2005
 | Sujet: Mon coeur Mer 25 Juil - 17:12 | |
| MON CŒUR
Mon cœur fut gai, mon cœur fut joie, Mon cœur ne vivait que par toi. Mon cœur a cru, mon cœur a dit : « Je t’aimerai toute ma vie ».
Mon cœur fut feu, mon corps fut braises, Il fut esclave sous ta loi, Dans sa folie, à dieu ne plaise, Ton cœur fut glaive qui foudroie
Mon cœur espoir, mon cœur attente, Il fut tourment, il fut regret, Il a sombré dans la tourmente Lorsque ton cœur l’a égaré.
Mon cœur est triste, inhabité, Mon cœur est las d’avoir pleuré, Mon cœur se tait, tant déchiré, Mon cœur a peur de se briser.
Mon cœur se noie dans l’encrier, Mon cœur se meurt d’avoir saigné, Mon cœur est mort d’avoir aimé Ton cœur… fantôme du passé. | |
|  | | Gi Rang: Administrateur
Nombre de messages : 14616 Localisation : Lévis secteur Charny, Québec, Canada Date d'inscription : 18/12/2004
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime Mar 11 Sep - 10:36 | |
| Entends-tu...
Entends-tu respirer,mon amour Mes torrents de "je t'aime" Mes cascades de baisers Traversant les monts et les plaines Hiver comme été.
Ecoute Le chant chaud de mes sanglots Quand tu quittes solitaire le bateau Je veux toucher du doigt La douceur de ta peau.
Je t'aime,je t'aime Tu es la sève rutilante Qui coule dans mes veines.
Je t'aime,je t'aime Au-delà des mots. Agnès Chêne | |
|  | | Contenu sponsorisé
 | Sujet: Re: Poèmes à thème : Je t'aime  | |
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|  | | | Poèmes à thème : Je t'aime | |
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