Poèmes à thème : les enfants.

Mon fils, mon enfant

je le désire tant cet enfant
Il est mon univers
Fils de ma chair et de ton sang
Il aura tes yeux verts.

Toute une nuit s'unir
En faire le fruit de notre amour
Et mourir de plaisir
Aux premières lueurs du jour.

T'annoncer le coeur en joie
Que tu vas être papa
D'un petit homme qui ressemblera
A toi et moi à la fois.

Poser ta main sur mon ventre rond
Le sentir bouger
Ensemble lui choisir un prénom
Aurélien, j'aimerai le nommer.

Sourire avec émoi
Lorsqu'avec ses pieds
Il se manisfestera
Pour prévenir son entrée.

T'avoir à mes côtés
Pour son premier pas dans la vie
Ne jamais oublier
Son premier, son premier cri.

Le serrer dans mes bras
Lui donner le sein
Désormais nous serons trois
A suivre le même chemin.

Etre mère
C'est le plus beau présent
Que tu puisses me faire
En me donnant cet enfant.

Ta maman qui t'aime tant.

© Cathy. 1985

QUESTION RÉPONSE

Dis Papa
Y met pas de couche
Le soleil quand il se couche
Tout là-bas dans la mer
Et dis-moi elle va jusqu’où
Cette mer
Je vois pas tout
Ce qu’il y a derrière

Question réponse
Ruée vers le savoir
Dans un flou dérisoire
Et tes sourcils se froncent
Tu as de l’appétit
Et ta mémoire grandit

Dis Maman
Combien ça pèse
Tout ce vent qui se soulève
Est-ce qu’il vient d’en haut
Dis-moi donc si j’en avale
Un peu trop
J’aurai du mal
Plein de bobos

Question réponse
J’apporte pour ton bien
De l’eau à ton moulin
Et tes sourcils se froncent
Je tire les ficelles
Pour faire battre tes ailes

Dis Papa
Le gros glaçon
Que je prends entre mes doigts
Dis-moi est-ce qu’il pleure
Parce qu’il a un peu froid
Et dis-moi
Dans un verre d’eau
Est-ce qu’il se noie

Question réponse
Tu te laisses prendre
Par la soif d’apprendre
Et tes sourcils se froncent
Je nourris ta fringale
De petites lueurs
Qui traversent le voile

Bernard Pichardie

pour écouter la chanson
http://chantsongs.hitmuse.com/index.php?s=audio

LA PREMIÈRE MARCHE

Dis-moi
C’est comment la rentrée
Pourquoi
Je suis bien mieux ici
Papa
Je veux rester bébé
Tu vois
Je viens de faire pipi

Tu sens
Que je n’ai pas envie
Avant
De te dire un secret
Maman
On se fait des guilis
Attends
Je voudrais me cacher

Il ne tient pas en place
Son petit coeur frissonne
Ses parents l’abandonnent
La rentrée le dépasse

Voilà
Que tu m’as retrouvé
Et toi
Quand tu étais petit
Papa
Est-ce que tu te cachais
Là-bas
Bien plus loin qu’aujourd’hui

Je prends
Tous les draps de mon lit
Le vent
Vient de se dégonfler
Maman
Tu n’es plus ma chérie
Je mens
J’ai envie de pleurer

Tristement il fredonne
Son petit coeur se glace
Les parents qui s’effacent

Voici la première marche

La première marche
pour devenir un homme

musique Gilles ARNAUD

paroles Mathilde et Bernard PICHARDIE

À MA FILLE

Toi …
Tu vis tes plus tendres frissons
Et voici qu’il te pousse
Une allure de gazelle
Sur les pas d’un garçon
De cette jeune pousse
Pour qui tu deviens belle

Moi …
Si je devine dans tes yeux
Cette joie façonnée
Par les mains de l’amour
Je fais ce que je peux
Mais pour te protéger
Je n’ai plus de discours

Toi …
Tu vis tes tendresses nouvelles
Tu envahis ton coeur
Des premiers gros chagrins
De ceux qui s’amoncellent
De ceux qui te font peur
Quand tu quittes un copain

Moi …
Si je te vois pousser trop vite
Je me sens affaibli
Devant tes insolences
Les élans qui t’agitent
Sont des coups de fusil
Habillant mes silences

Toi …
Tu viens chercher
Auprès de moi
Du réconfort

Moi …
Je vais chercher
Rien que pour toi
L’île au trésor

Toi … Manon
Ma septième merveille
Le feu de l’horizon
Un rayon de soleil
Mon chant mon diapason
Toi … Manon

paroles Bernard PICHARDIE

musique Jean-Yves CHAUCHEREAU

je n'ai pas encore eu l'enregistrement de la chanson ! ...

100 messages Nombre de messages : 722 Age : 67 Date d'inscription : 04/07/2005

ENFANTS DU BOUT DU MONDE

Petites filles du Mali ou du Soudan,
Je pense à vous, à vos compagnes de galère ;
Qui a le droit de mutiler vos corps d’enfants ?
Meurtries, martyrisées, vous n’avez qu’à vous taire !

A Kampala ou à Kaboul, comme à Gaza,
Nul ne vous voit : on vous a volé la lumière !
Ce monde est fou et muselé par des mollahs !
La liberté n’a pas de nom, ni de frontières !

Pour tarir à jamais la source de vos pleurs,
Enfants de tous pays, enfants du bout du monde,
Redonner à vos cœurs un peut de leur candeur,
Aussi vrai que je vis et que la terre est ronde,

Au bleu déclin du soir, je partirai demain
Et je n’emporterai, unique et singulière,
Comme un oiseau blotti dans le creux de mes mains,
Que ma sincérité, et mon amour de mère.

marcheur

Merci Antigone,
C'est très joli...
Merci Bernard également,
j'avais loupé tes trois textes...

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