Les coups frénétiques d'un pic

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LES COUPS FRENETIQUES D'UN PIC

Soudain me parviennent
d'un vieux pommier les coups
frénétiques d'un pic

Le soir tombe sur
Mettet on n'y voit oserais-je?
mets tes lunettes

Du prunier s'en vient
avec regret une feuille
jaunie par les mois
émoi devant ce trépas
qui préfigure le mien

Sur le tronc d'un sapin
le vulcain se réchauffe
et s'accroche, vent

Le vieux Namur
un dimanche de septembre
s'y repose la Sambre

Château de Thozée
l'âme de Félicien Rops
y peint et dessine
des femmes du dix-neuvième
égrenant leur chapelet

Une salle d'attente
festival de borborygmes
des gens gênés

Encore ce geai
frôlant la crise de nerfs
en m'apercevant!
Serais-je malgré mon air
sérieux un fieffé gredin?

Un papillon blanc
déboussolé me caresse
les cheveux blonds ? Gris

L'autre papillon
un vulcain vient m'embrasser
comme ça, pour rien

Balade à vélo
des spectateurs m'applaudissent
le long du parcours
enivré comme une femme
par tous ces je t'aime, chute

Tu ne me "mordilles" plus
l'oreille, choucas de mes rêves
Icare

Que de petits chocs
sur les feuilles en ce jour
de septembre, pluie

Encore, encore! http://chanly.apinc.org/

José

Merci José...

veux-tu écrire des tankas ou des haïku sur le thème "Je t'aime" ?
Tu en as déjà un ici.
Et si tu acceptes je les mettrai cette semaine dans un de mes bulletins
Je veux être publiée l'an prochain à la fin des 365 bulletins...

Plus de 2500 abonnés à ce bulletin "Je t'aime"...
Si tu veux les coordonnées je te les donnerai.

Bisous cher ami. La photo est très jolie.

Ginette

J'en ai composé deux ou trois. Pour compléter la liste, je suis allé à la recherche, dans mes sites, de haïku et tankas qui hébergeaient le mot "aime". Dis-moi si cela te convient :

LA MALADIE D'AMOUR (titre proposé)

Je t'aime je t'aime
pourquoi te répéter mon
chéri j'ai compris
que tu m'aimes m'aimes m'aimes
zut, ta maladie s'attrape

Sur un tronc d'érable
à plaques jaunes ces mots
ma doudou je t'aime

Balade à vélo
des spectateurs m'applaudissent
le long du parcours
enivré comme une femme
par tous ces je t'aime, chute

Fleur du marronnier
fièrement dressée
comme toi chantait l'aimée

Une mésange à
longue queue bécote les
branches du noyer
je t'aime je t'aime mais
me voyant rompt l'entretien

Je possède un beau
coquelicot souffle-t-elle
aimes-tu les fleurs?

Quand je t'aime je
m'aime avoue-t-elle à l'ami
transi, moi de même
murmure-t-il tout ému
face au je t'aime ambigu

Bonheur
dans la chapelle même
si je ne puis dire, je vous aime

Bisous

José

Ce sera publié mercredi. Merci.

Ginette

Gi : - Merci.

José : - Ces poèmes, eux aussi, te remercient. Grâce à toi, ils auront ce mercredi un jour de sortie.

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