Angoisse
Suite à un coup de cafard
Dû à mes échappatoires
J’en suis revenu à écrire
Toujours pas pour faire rire
Mais pour mes ires sourdes extérioriser
Et dire des, trop souvent tues, vérités
Qu’à l’intérieur nombre vont gardant
Car ils rampent tel les serpents.
Déçus et reclus
De cette arlequinesque société…
De cette comédie de perclus !
Mes faux paradis tendent à toujours plus m’isoler.
Nuls gestes, ni paroles de compatissance
N’assécheront les larmes de mes antiques souffrances.
Elles sont à jamais en moi marquées
Et jamais ne seront oubliées
Dans le recoins de la mémoire
Se cachent les plus sombres déboires.
De la vie il n’est élixir
Qui se boive en un calice
Mais il est bien des faux plaisirs
Qui se mutent en vrai supplices.
Les amitiés toujours plus bancales
Révèlent moins de chiens que de…. Chacals
Après avoir tout partagé
On en viendra à se déchirer
Les éphémères histoires d’amour
Qui se finissent lorsque la nuit est chassée par le jour.
OH certes il faut de son corps faire folie
Mais trop souvent s’inoculent des maladies.
Les couples sont bien plus que souvent
Tels des feuilles emportées par le vent
Après s’êtres donnés en partage
Et l’un et l’autre subiront leur lynchage.
Vu que dehors il ne fait beau
J’ai aussi repris les pinceaux
Peignant des requins qui surgissent des profondeurs
Symbolisant mon angoisse et ma peur
Grand est mon tourment
Lors de la mise en bière
De m’y réveiller VIVANT.
Vains seront cris et prières
Voilà la pensée qui m’obsède jour et nuit
Sera-ce une dernière punition de la société que je fuis….