Ô femmes divinement dévêtues!

José
c'est amusant comme souvent et quel titre accrocheur pour ma chronique.
Baisers virtuels cher ami.
Ginette

tu seras dans ma chronique de ce dimanche,
bisous
Gi

J'ai enfin trouvé la solution grâce au mot connection. Je commençais à m'inquiéter. C'est grave, docteur?
Merci donc, Gi, pour mon passage dans ta chronique. Je suis chaque fois très satisfait d'y figurer.
Il me reste à te souhaiter une journée aussi ensoleillée qu'elle le fut en Belgique. Bisous

José

à José...

Bonjour Késaco,

Très beau poème qui célèbre la femme sous toutes ses formes :

Ôtez ce châle de l’épaule !
Virginale Paule,
J’y déposerai, fort sage,
Une caresse-nuage…

Je le fus sans doute moins, fort sage, lorsque j'écrivis ces vers :




La fin de ton poème, avec tous ces prénoms féminins, nous ramène à Villon :

Ô mienne, que nue je veux
Honorer d’un regard-caresse,
Ces saintes femmes et déesses,
Muguette, Elvire, Albe et Iseut,
Suzon, Rolande, Paule, Estelle,
Xavière et Marine,
Bérénice, Mireille et Sabine,
Rodogune, ces belles,
Tu es, en une seule, et sans nul doute,
Toutes !

Excellent!


Amicalement

José

Merci José de cet hommage
Et de voir un peu de François
Renaissant dans mes vers de soie
Cueillis dans le creux d'un corsage...
Il n'y fleure que Poésie.

Et merci Guy

Guy,

Cueillis dans le creux d'un corsage...
Il n'y fleure que Poésie

... écris-tu si bien.

Ces vers me font rebondir, tant le thème est porteur...

Quand les seins rebiquent
je rêve de liberté
de don de soi

La jeune femme se penche
de façon charmante
au feu!

En se dévoilant
les seins ont souri
souricière

D'autres poèmes fleurant bon la femme à cette adresse :

http://chanly.apinc.org/fille.html

José

José, ces mots-là
(Cueillis dans le creux d'un corsage...
Il n'y fleure que Poésie

... écris-tu si bien.)
ne sont pas de moi mais de "QU'ES-ACO!"
Mais tout ce qui se cache dans un corsage est toujours digne d'intérêt et fait gonfler notre cordage! (rires) J'IRAI LIRE CE QUE TU AS ÉCRIT SUR LE SUJET EMBALLANT ET DÉBALLANT! (LOL)

Rendons donc, Guy, à César, cette dame au divin corsage...

Méfions-nous quand même, à partir d'un certain âge, de certains corsages :

Vivre malgré l'âge
en amoureux fervent, dire
à la belle image
fais-de moi ce que tu veux
serais-tu maso, vieux con?

pardon?

qu'entends-je mon ange?
et sourd en sus de tes rides!
reviens me voir pot
de colle avec la bagnole
un beau chauffeur et du fric!

couic!

José

Fanfreluches ?

Celui qui
Le négligé de soie
Néglige, honni
Soit !
Mon amante à moi
Ne néglige
Aucun de mes émois…
Dentelle oblige !

Honni soit
Qui mal y pense,
À la belle transparence
De la soie.
Mon amante à moi
Dissimule à peine
Des secrets de reine
Dont je reste coi,
En amoureux que la soie fige !
Volupté oblige…

Maudit soit le benêt
Qui de « délices impures »
Taxe le plaisir
Qu’offre le bonnet
Dissimulant, sous la guipure,
Un désir
Rosé.
Mon amante à moi
Est digne de ma foi :
Elle a proposé
Sa mamelle,
Même voilée, à ma prunelle
Qui tendrement
D’un iris aimant
En promesse érige :
Plaisir oblige.

Il est vil et bas
Celui qui bêle
Sur les bas
Et les noires brocatelles.
Mon amante ceint
Ses hanches et ses cuisses
D’un velours à doux dessins,
Où mes doigts glissent
Et de jarretelles.
Leur « porte »
M’emporte
Dans leur soie…
Vénus Callipyge,
Cela va de soi,
Oblige !

Il a l’esprit laid
Celui qui ergote
Sur une culotte
Aux bords doux et dentelés,
Transparente.
Mon amante à moi me tente
En habillant ses bijoux
De voiles à rendre fous
Les plus hermétiques
Aux finesses érotiques
De la féminité.
Obligent douceur et beauté.

Tant pis pour la fausse
Pudeur de celui
Qui rit
Ou pire qui se gausse
De la dentelle
D’une icelle.
L’amante que j’ai,
Sous le fin surjet
De sa nuisette,
Me garde la fleur
De sa toisonnette
Qui fait son bonheur.
Vertige
Oblige.

Que celui qui fustige,
Dis-je,
Le fébrile aimant
De l’entre-jambe pressionné,
Par lui impressionné,
Soit immédiatement
Sur le champ des amants
Abandonné !
Mon amante à moi
À mes doigts
Abandonne
La soie qui la « pressionne ».
Tout mâle esprit bu,
Cela m’empassionne
Sans abus
Qui désobligent.
Fanfreluches obligent :

Tout cela d’une fleur
Est le doux habillage
Ne demandant qu’effeuillage.
Malheur
À celui qui braille :
« Cela n’est que feu de paille !
Il y brûlera cœur et doigts
Mon amante à moi
M’offre ses corolles
Que je frôle
À doigts délicats…
En tout cas,
J’oublie ma virile tige,
Ses pétales otés :
Nudité,
Félicité,
Féminité
Obligent !

késaco