ET VOGUENT LES POETES...

ET VOGUENT LES POETES...
A : Cyrael/Maryjo Et Charline

…Je ne fais que suivre les vols des pensées
De cette demeure qui me sert de chevalet
Je lance au loin un regard éperdu
Tout horizon me sert de toile
Et je laisse les rênes libres à une plume
Qui ne se lasse jamais de m’emporter sous ses ailes……

Je ne suis qu’un homme solitaire
Qui continue à trier les images
Tout cadre cache mille motifs
L’écrit qui se plaint de rester inachevé
Je le reprends dans le circuit d’un torrent
Et le laisse suivre le rivage fluide de l’onde…

Vous qui valsez aux rythmes de vos envolées
Je vous tends une main qui frissonne
Sous le souffle d’une brise renouvelée
J’édulcore mes visions des champs de blé
A la moisson dorée des épis
Et je hume de l’éteule refroidie
La volupté de fertiliser le sol abandonné…

Mes craintes ne durent qu’un laps de temps
Car je puise de vos prunelles mon énergie
De vos mots qui sillonnent le ciel
Je laisse déployer un autre cerf-volant
Qui franchit les monts enneigés
Le détroit de mes fougueuses errances
Pour quitter la splendeur d’un ciel d’azur
Et tomber dans les prés de vos bras tendus…

Je suis ivre de cette ivresse ancestrale
Mon nectar c’est de boire la quiétude
Dans le fond de vos cœurs épanouis
Je n’ai que vous dans mes quêtes du verbe
Dans le square parfumé de vos randonnées
Je suis parmi vous comme une lueur
Qui gagne de plus en plus un coin ensoleillé…

Souriez ange du ciel à nos échanges
Donnez-moi la puissance de continuer mon élan
Qui sait que demain je partirais ailleurs
Je quitterais ce quai pour un autre port
Je suis cet infatigable navigateur sans barque
Qui de son gîte perché vogue loin, très loin…

kacem loubay
Samedi 1er Avril 2006
Khénifra – Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive

J'avais...
j'avais pourtant commenté ce beau poème Kacem.
Ah ! le mystère de l'informatique.
Merci.
Gi

ça m'a fait chaud au coeur cette bise...
Elle a bien traversé la grande flaque qui nous sépare.
Puisqu'ici il n'a pas du tout fait beau.
Au revoir,
Ginette