Noël cathodique.
Un souffle de vent, un ou deux frissons
Deux yeux clair sur la rue, le soir qui s’allume
Des pas sur le trottoir, du temps qui s’envole
On presse le mouvement il y a trop de monde
Trop de monde…
On n’en parle trop pour ne pas penser
On agite un peu les clichés simplistes
On compatit par habitude devant nos écrans livides
Voilà comment chaque décembre la pitié se médiatise
La pitié se médiatise…
Des tessons de destins, une main lourde et lasse
Des lambeaux d’existence, j’ai perdu la notice…
Des images fugaces, des cartons entassés
Quand Noël est partie il reste les paillettes…
Un souffle de vent, un ou deux frissons
Deux yeux clair sur la rue, le soir qui s’allume
Des pas sur le trottoir, du temps qui s’envole
On presse le mouvement il y a trop de monde
Trop de monde…
Et j’oublie…