L'enfant du malheur

Je me nomme l’enfant du malheur
Je n’ai ni père ni mère
Qui peut sécher mes pleurs
Et je suis là dans cette vie amère.
Ma maison est très grande et très belle.
L’hiver elle semble triste et peut-être
Comme moi, un baiser, attend-elle
De l’été, en ouvrant ses fenêtres.
Je sais que son nom est orphelinat
Le mien n’est qu’un prénom.
Je prie bien souvent et je sais qu’il sera
Un nom aussi, à l’instant du pardon.
Où que tu soies ma mère,
Ouvre la grille, approche toi
A l’instant où mes yeux accrochent la lumière.
Vois, mes bras s’ouvrirent vers toi.
Repartir enfin sur le chemin de croix
Mais que je ne soies plus l’enfant du malheur.
Ensemble nous bâtirons un monde plein de joies
Et chaque jour nouveau verra notre bonheur.

Emilie. 1976. Poème biographique.

J'ai intitulé ma chronique du jour sur Planète Québec... Gi et Emilie et j'ai mis ton poème.

Gi

Bonjour Emilie,

Poème triste, mais se terminant sur une note d'espoir :

Ensemble nous bâtirons un monde plein de joies
Et chaque jour nouveau verra notre bonheur.

Je te souhaite!

José

j'espère que depuis 1976, le bonheur t'as fait la courte-échelle

amicalement
Bernard

Merci a vous tous mes amis. Merci ma Gi pour toute ton amitié ta tendresse aussi.
José je pense fort à toi . Bisous amicaux. Bernard, je ne te connais pas encore bien mais tes mots me touchent. Merci
J' attends malheureusement, à moins d'un miracle la mort d'un être très cher. Suis très triste. Je vous embrasse mille fois.Em ou Emilie.

Bon courage, chère Emilie.
Que le miracle ait lieu!
Bisous!

José

pas toujours facile la vie...