Lac St-Joseph - Mon Pays

MON PAYS

La petite histoire du Lac St-Joseph en banlieue de Québec appelé de ce nom en 1912

Il est grand mon pays, né de la nuit des temps, émergé de l’ère glaciale aux neiges bleutées du souvenir.

Il est beau mon pays, paré de toute la splendeur de sa foresterie aux milles espèces, chatoyant de couleurs.

Vieilles montagnes aux douces courbes, merveilleuses Laurentides sillonnées de giboyeux sentiers, « Ontaritzi », « Ontaritzi », lac trifolié à l’onde câline, capricieuse comme jouvencelle, gaie comme farandoles.

L’Indien te baptisa, l’homme blanc te traduisit; «Grand Lac Des Vents » nom poétique s’il en fût, le vent demeure ton maître et ton serviteur. Il se joue de ta robe d’azur qu’il froisse de rides profondes aux crêtes mouvantes d’écume, pour ensuite se complaire à te caresser de son zéphyr.

« La passe » décuple sa force, « la passe » courbe son échine.

Plages au sable chaud, rives escarpées au roc déchiré de crevasses, littoral dentelé de jolies baies.

« LAC DES VENTS » Qui es-tu?

À quelques lieues de Québec, tu en es le paradis. La détente et la joie.

« Ontaritzi » mon ami, « Ontaritzi » mon pays.

La grande histoire

L’histoire de notre coin de pays naquit le jour où mourut sa légende, un certain 16 janvier 1693, à laquelle date Alexandre Peuvret de Mesnu, Sieur de Gaudarville, se fit concéder par Louis de Buade, Comte de Frontenac, Gouverneur de la Nouvelle-France et l’Intendant de Champigny, un fief qu’il nomma le 20 février de cette même année, Fossambault, en l’honneur de son grand-père, Jacques Nau de Fossembault, Conseiller du Roi, Receveur des finances en Berry.

J’aurais voulu dire que cette concession fût ratifiée le 15 août 1694, qu’elle fit pendant un certain temps, paroisse avec l’Ancienne L’Horette…

Citer de plus, qu’elle comptait “Trois lieues de profondeur au derrière du fief de Gaudarville, ensemble de toutes les terres attenant qui sont derrière les fiefs, des sieurs de Maure et Guillaume Bonhomme et ce, jusqu’à la profondeur de la même ligne du Nord-Est au Sud-Ouest qui terminera les dites trois lieues…

Ajouter encore qu’aux héritiers Peuvret se succédèrent à titre de propriétaires sur des étendues de plus en plus morcelées, l’Honorable Antoine V Duchesnay, Mr. W.A. Sewel, M. Kennedy, La Compagnie Menjohengnes, “Consol” (Consolidated Paper Corporation), Thomas Maher, Gérald Cootes, Germain Boilard,Gauvin, Henchey, Beaumont, etc…etc… Mais à tout vouloir dire, on en fini par trop oublier, alors….

Ma région

Ici, chez-nous, après l’indien, le coureur des bois; le calme, le silence. Les années filent sans histoire; les décades s’accumulent sans poussière. V L A N! De la hache, fronts pleurant de sueurs, mains calleuses de tant d’arbres abattus. St-Patrice tu es né des muscles gonflés d’un brave irlandais : Owen O’Sullivan.

Valcartier, St-Patrice, devenu en 1824 Ste-Catherine de Fossembault se peuplèrent d’irlandais, race fière et de dur labeur, colonisateurs et grands chrétiens, lesquels ajoutèrent à leurs fleurons, Tewkesbury, Stoneham et que sais-je encore. Avec eux, les première terres, les premières récoltes.

Tant d’arbres, là, tout près; tant de besoins pour nos Villes, nos maisons; belle forêt, ta richesse te tue! La symphonie du Godendard, le tambourin des haches, le sifflement des scies rondes, s’ils signifient la prospérité des mooulins, Sewell, Kennedy, de la Menjohengnes ou de la Consolidated Paper Cororation, ils marquent aussi la fin d’une époque.

Un chemin de fer à lisses de bois 1870 – 1874 de la « Quebec and Gosford Wooden Raylway » à rail de fer celui-là des moulins, des bûcheux, des cultivateurs enfin des touristes. Une ère nouvelle débute.

Histoire locale

Grand lac des vents, « Ontaritzi » devenu Lac St-Joseph en 1912 par le gré d’un brave curé, Siméon Jolicoeur, Pasteur de la Paroisse de Ste-Catherine de Fossembault, par surcroît militaire et pionnier dans la paroisse, ainsi que de celui de l’Honorable Sénateur Jules Tessier, tu demeurais le joyau de Ste-Catherine de Fossembault. Un fait nouveau s’ajoute à ton histoire. Alors que le Boulevard te ceinture presque, que l’école forestière de Duchesnay accapare une partie de ton littoral, en ce 10ième jour de juin 1936 naît : « Ville du Lac St-Joseph ». À elle seule, de la “Passe” jusqu’à “l’École” elle étreint le 2ième lac et davantage.

Refus d’allégeance?...Désir de voler de ses propres ailes?...je n’en sais rien, mais, en ce 19ième jour de juin 1936, une première séance des autorités de la nouvelle Municipalité confirme la déchirure.
Depuis 1933, la semence a germé, les temps s’y prêtant, le 10 mars 1949, le village
« Fossambault-sur-Lac » inscrit son nom au registre des Municipalités. Il aura fallu 16 années de travail, de rencontres pour y parvenir. Il aura fallu une équipe déterminée, de membres convaincus.

Voilà en bref l’histoire de mon coin de Pays.

Clair de Lune (texte de mon père)

Je n'ai pas la chance de connaitre le Québec, mais j 'admire la façon dont en parle ton père. C'est certainement un très beau pays..............BOKAY

Bokay

as-tu reçu mes messages privés ?
au sujet de la page que j'ai fait pour toi et au sujet de ce que j'ai publié sur Planète Québec ?

Je n'ai pas reçu de réponse...

Gi

BOKAY a écrit:

Je n'ai pas la chance de connaitre le Québec, mais j 'admire la façon dont en parle ton père. C'est certainement un très beau pays..............BOKAY

J'espère que tu auras un jour la chance de venir au Québec. Je m'excuse si je n'ai pas pu te répondre avant, c'est que j'étais absente.
Je suis ravie que tu aies aimé la description que mon Père a faite du Lac St-Joseph où nous avons passé près de 50 ans de notre vie, et nous y sommes encore tous les étés.

Merci et j'espère avoir le plaisir de te rencontrer un jour