Ma Mie ...

Poings, pieds et cœur liés , éperdu de ta grâce,
Je te suis attaché tel le lierre au muret.
Epris de tout ton charme , ivre de tes baisers,
Ne me sied que l ‘instant où enfin je t ‘enlace.
Puissé-je te garder, le reste de mon âge,
Et me sentir aimé sans le moindre partage,
D ‘amour et de tendresse, te ceindre à tout jamais,

Tant je te veux ma Mie, Aimer d ‘un Amour vrai !

Dès lors que tu parais, je m ’en trouve ébloui ,
Aussitôt que partie, de toi je me languis.
En ces heures trop brèves qui nous voient réunis,
Où nos corps et nos cœurs, ensemble communient,
Si longue que fut ma vie, jamais si grand bonheur,
Ne s ‘était amarré aux rives de mon cœur,
Plut au ciel qu ‘il demeure, nombre de jours encore,

Tant je te veux ma Mie, Aimer d ‘un amour fort !

Tout ce que je te dis, ressasse et te redis,
Sans trêve et sans répit, au fil de mes écrits,
Accorde moi Chérie, encore de te le dire :
Tes cheveux sont de lin, tes yeux d ’ambre doré,
Les ivoires de ta peau, des plus fins qui se firent,
Le tracé de tes lèvres d ‘un rose carminé,
Et puis ton cœur enfin, que je ne sais que prendre,

Tant je te veux ma Mie, Aimer d ‘un amour tendre !

C'est magnifique... Merci.

Gi

C est moi , Ginette, qui te remercie pour ce gentil commentaire.
Jacques

Tu as raison, Jacques, la femme :

Accorde moi Chérie, encore de te le dire :
Tes cheveux sont de lin, tes yeux d ’ambre doré,
Les ivoires de ta peau, des plus fins qui se firent,
Le tracé de tes lèvres d ‘un rose carminé,
Et puis ton cœur enfin, que je ne sais que prendre,

Tant je te veux ma Mie, Aimer d ‘un amour tendre !

... est un trésor.

José