LA FETE
Tripes nouées et cœur battant
On exhibe devant autrui les fruits de son talent.
Les feux de la fête qui tant ont fait rêver
Tel des nuages de fumée se sont dissipé.
La ou étaient les étals lourds de belles choses ou de sordides
Il n’y a plus qu’un hangar gris et vide.
Mortes ces heures de sensations et de folies ;
Il reprend toujours court le monotonique train train de la vie
A chaque fin de fête on se promet
Des « au revoir » du temps d’un feu follet
Il n’y a pas de contes de fées
Les bons moments et les amitiés sont de bien courtes durées.
Le terme de l’amusement
Laisse toujours au cœur un petit pincement
Mais la triste ephemerité de ce rêve
Longtemps du beau …le goût va garder