Le ciel la pluie et l'amour

Alors qu'il pleut à l'intérieur de mon corps
Que le ciel est en désaccord
Toi tranquillement tu me souris
La vie ne s'arrête pas ainsi
Que dois-je faire et dire
Tout mon être rêve de t'envahir
Il n'y a pas de détails futiles
A toi je suis suspendu par un fil
Envers toi je ne taris pas d'éloges
S'est arrêtée notre horloge
Sont apparues de nouvelles couleurs
Pour faire fuir toutes nos peurs
Je ne te demande pas l'aumône
Même si je préfère l'automne
Te câliner prés d'un feu de cheminée
A foison je désire t'aimer
En mélangeant les consonnes et les voyelles
Tu es si belle tu m'ouvres les portes du ciel
Je remplis de mes larmes un vieux pot
Je connais maintenant la douceur de ta peau
Je ne m'imagine pas dans un monastère
Je refuse l'obligation de me taire
Sous tes sourires électriques
Peu de chance que tout ne soit pas magique
L'amour se n'est pas une adoption
Il naît avec intensité et passion
Je me suis évadé de ma prison
Pour créer un état de fusion
Même si je suis comme une bulle de savon
Je ne crains pas l'explosion
Je découvre toute ta saveur
Dans un immense bain de douceur
Il n'y a plus de danger pour un naufrage
Nos cœurs ont appris à être sage
Il restera toujours dans l'air de la rébellion
On ne peut pas chasser nos émotions
Dans le creux de tes reins
Je suis un voyou j'aime y perdre mon chemin
Je révèle au grand jour tous nos sentiments
Qui font naître sans obstacles le printemps.

sud--fgb zorgx sud--fgb

Des mots toujours magiques enrobés dans une infinie tendresse.
Merci. C'est très beau

Bisous
BB

Il règne un climat de douceur de tendresse et j'aime çà.
Tes mots sont forts je suis touché.
Tu es mon sud--fgb .
Tu es remarquable dans la justesse de tes mots.
BB
zorgx

un autre poème de ce poète que je découvre avec ravissement.
Dr.Jacques Blais

http://www.exmed.org/poesie21/poe_4.html

RETOUR

Des jours de couleur et de vent
Sur des heures d'oubli et de sable,
Et puis des pensées qui souvent
Peuvent déclasser l'indispensable.

Retrouver les douleurs d'avant,
Les heures à œuvrer sur la table,
Et les questions aux noms savants,
Bientôt les feuilles et le cartable.

La lumière manque en se levant,
Et le soir semble moins aimable,
Le journal de nouveau se vend,
Qui rapporte les faits blâmables.

Des oiseaux vifs, des niaoulis,
Et quelques ifs à l'air sévère,
La brise de mer au doux coulis
Qui borde l'outremer de vert...

De faux reliefs aux tons polis,
Et ces vieux ponts sur les rivières,
Queques lieux brefs aux noms jolis,
Avec des fleurs sur les barrières.

Pourquoi cette impression salie,
Ces traces de pluie sur le verre,
Et d'où vient donc ce teint pâli
d'un temps qui paraît bien couvert ?

Merci Gi j'adore ces mots.
Bisous.
zorgx