Un dur métier, mais beau et gratifiant ...
Anges épiques !
Les hommes en ont besoin, les anges sont nombreux
L’ange des berceaux vient essuyer leurs yeux,
Les tout petits enfants ont le cœur si sensible
Lorsqu’ils arrivent au monde dans un fracas pénible !
L’ange protège les hommes mais ne veut pas en être
Sa condition lui plaît de veiller sur les êtres
Toujours vouloir les corps, ne jamais chercher l’âme
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme !
Ainsi l’ange voit les hommes les fourmis des cités
Il les fuit, il les craint leurs sentiers détestés !
Inutiles, épars, l’homme traîne ici-bas
Il est un passant froid, il ne pense même pas !
L’ange a un saint labeur, il a un grand amour
Fixé devant ses yeux sans cesse nuit et jour,
Il est de ceux qui vivent épris d’un but sublime
De ceux qui ne regardent en tous lieux que la cime
Et vers ce but vainqueur il tend sa volonté
Foules, hommes faux cœurs morts, races déchus
Cachés dans vos repaires ou pris dans la cohue
Tremblez ! les anges comme des lions sont près à l’épopée
Parlez à votre ange...
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