Histoire d'en rire

Sur la toile, imaginez-moi,
Je dessine de ci, de là,
Des illustrations à colorier,
Des images à approcher.

Diablesse, je danse aussi avec les écrits,
Sur la toile, je crée des pétulances,
Toutes espiègles avec plus ou moins d’aisance
Gamines ou coquines, selon mes envies

Certaines images vous transportent ailleurs :
Comme dans un monde enfantin merveilleux
Certaines histoires, quelques soient les heures,
Vous enivrent au sein de songes luxurieux.

Que nenni ! N’en nourrissez pas trop de malaises !
On peut aimer rêver et s’émerveiller !
Et ! Eprouver des sensations, à votre aise !
Car, enfin ! Les deux ne sont pas opposés !

Et n’y voyez pas de soucis que la fleur orange !
Qui pousse ici quelquefois « Mémé dans les orties » ;
Qui aime faire rêver et dessiner les anges.
S’il y a des démêlés, ce sont de corps alanguis.

Qui aime faire rêver et dessiner les anges...

Oh, oui, il faut faire réver les anges !

L’ange dort, l’ange rêve…

L’ange ne peut rêver que d’amour absolu
Il va, il vient, il erre, se frotte à l’inconnu
Il veut tenter de voir comment l’âme s’abreuve
En buvant largement à même ce grand fleuve

Mais il craint que cédant à l’alchimie exquise
Le vrai du sentiment ne se volatilise

Puis, quand descend le soir au manteau écarlate
Il pose doucement sa tête sur natte
Et ses rêves flottants son plein de colibris
Et toujours grâce à « ELLE » gracieux et fleuris

Hélas, l’extase qui peuplera ce soir l’alcôve obscure
Ne sera souvenir que d’une chevelure
Mais, las, l’ange s’endort, il est partout chez Dieu
La belle nuit si tendre lui a fermé les yeux

Son sommeil est peuplé de fleurs, de papillons
De lapins que l’on voit courir , dans les sillons
L’air joue avec la mouche, et l’écume avec l’aigle
Sa bien-aimée est là, serrée contre ses ailes

La grande paix d’en haut vient comme une marée
Tout est calme, silencieux, heureux, apaisé…
L’ange dort…
L'ange rêve...

^Å^

merci pour ce poeme
je ne sais pas si je dois rire ou pleurer
:D

^A^ a écrit:

L’ange ne peut rêver que d’amour absolu
Il va, il vient, il erre, se frotte à l’inconnu
Mais il craint que cédant à l’alchimie exquise
Le vrai du sentiment ne se volatilise

bonne soirée

Imagine,

Je me souviens d'avoir lu quelque part que tu n'étais pas poète...
Tu l'es...
Comme un texte choisi qu'on lit sous une ombrelle
ou un paysage qu'on met sur une toile
un après-midi ensoleillé de juin
je me suis régalée


Gi

Ange
tu as si bien dessiné les anges
que je peux facilement m'imaginer
le frôlement de leurs ailes
sur mon corps.
Gi

merci bcp Gi bisous