Conseils sur le jardinage...

Jardinage


1- Vos graines sont-elles encore bonnes à semer ?

Pour le savoir, prenez un bol et remplissez le d’eau.
Versez vos graines.
Celles qui coulent sont encore bonnes à planter.
Celles qui restent en surface sont bonnes à jeter.



2- Les pucerons attaquent vos rosiers ?

Pour faire fuir les pucerons de vos rosiers :
plantez des pieds de lavande en bout de massif ou parmi vos rosiers.



3- Supprimer les limaces du jardin de façon naturelle

Le truc infaillible et "naturel" mais par contre mortel pour les limaces.
Placer un couvercle à l'envers enfoncé dans la terre
pour que le haut du couvercle soit au niveau du sol (comme une piscine).
Verser de la bière; les limaces adorent ça.
Elles plongent dans le couvercle et finissent par s'y noyer.


Déposez régulièrement autour de vos plantations
des substances qui collent aux « pattes »
ou sont rugueuses comme de la cendre de bois,
de la sciure ou des copeaux de bois,
des coquilles d’œufs émiettées,
des cheveux ou du marc de café que vous aurez préalablement séché.



4- Le marc de café, engrais pour rosiers

Reconnu pour ses vertus répulsives d’insectes,
il est également un très bon engrais pour la terre des rosiers.



5- Comment faire fuir les fourmis de manière écologique

Les fourmis détestent les odeurs.
Pour les éloigner de votre maison
ou d’un endroit du jardin qu’elles apprécient énormément,
saupoudrer sur leur passage des coquilles d’œufs écrasées,
de l’ail, de la menthe, du basilic, de la lavande, de la cannelle,
des feuilles de lauriers ou des feuilles de tomates et elles iront voir ailleurs.



6- Pour ne pas avoir de mouches à l'intérieur de votre habitation.

Mettre un plant de tomate
dans un sceau de terre, à l'extérieur près de la porte.
Vous aurez des tomates et plus de mouches chez vous



7- Éloigner les chats du jardin

Si vous voulez éloigner les chats de vos semis et bordures,
placez tous les mètres des boules de naphtaline.
Les chats en détestent l'odeur.
Vaporiser un mélange de 2/3 d'eau et 1/3 de moutarde
pour éloigner les chats des semis frais planté.



Bon Jardinage

Bonjour Ginette.

Quand je lis tes conseils pour les rosiers, ça me rappelle mon enfance ...

De ma naissance à l'âge de 12 ans, mes parents et moi habitions chez mes grands-parents paternels (c'était déjà la crise du logement à l'époque) dans un petit pavillon du centre-ville de Saint-Maur-des-Fossés, en banlieue de Paris. (Maintenant c'est un immeuble tout laid, que tu peux voir au 58 bis av Diderot sur Google Maps ; le jardin n'existe plus vraiment).

Et ma grand'mère était une fondue du jardin et des rosiers.

Sur une toute petite surface (le jardin devait faire 120 m²), il y avait tout un tas de choses, déjà du gazon bien sûr, et puis des tulipes (c'était MA spécialité), des massifs de rhododendrons, des lupins, de la corette du japon, une rangée de thuyas, des prunus et des négondos, des trucs dont je ne me rappelle pas le nom et ...

101 rosiers !

Il y en avait de toutes sortes, des polyanthas, des grimpants, des remontants, des descendants, de tout quoi !

En massif, en grappe, en cascade, en point discret, en nappe, ... on en aurait mangé tellement ça embaumait. Le sol, sableux à souhait, permettait toutes les fantaisies ; de plus à l'époque, nous n'avions pas le tout-à-l'égout, alors les fertilisants naturels, on se les faisaient facilement !

Un des amis de la famille, Mr Meilland, grand rosiériste international (dont la marque existe toujours) et qui, malgré l'innocence de mon jeune âge, me semblait avoir un doux penchant pour mon aïeule, ce qui agaçait prodigieusement mon grand'père, bien sûr, a même créé une variété spécialement pour elle : ce fut Bébé Lune, une rose jaune aux bords très pâles et qui exhalait un fruité particulièrement remarquable (rare chez Meilland, c'étaient plus souvent les roses rouges qui avaient un parfum charnu). Que d'honneur !

Mais l'anecdote n'est pas passée à la postérité, malgré que cette rose existe toujours dans leur catalogue.

Ma grand'mère connaissait tous les trucs et astuces concernant les rosiers et tentait de me les apprendre, faisant joindre mon geste à sa parole (ce qui ne m'intéressait nullement, puisqu'à part la bonne odeur, j'étais plus attiré par les bulbes tulipiers dont j'avais rapidement réussi à tirer des nuances encore inconnues).

Je garde un souvenir impérissable de cette période, qui a bien sûr été ponctuée de "drames" du quotidien : ma grand'mère avait cette fâcheuse manie de ne pas faire attention à ses doigts, ce qui est rédhibitoire quand on travaille au jardin. Si tu savais le nombre de fois où elle a attrapé des panaris, le nombre de fois où il a fallu l'emmener à l'hôpital ! Mais ses rêves étaient en rose, ... et elle restera toujours rose dans mes rêves.

Bisous.

Gérard.

Ps : c'est curieux quand on y pense : je garde de cette époque l'image d'une "vieille femme", alors qu'en fait ... elle n'avait que l'âge que j'ai aujourd'hui ! Elle nous a quitté bien plus tard, à l'âge de 93 ans, passant ses dernières années dans une maison de retraite, en fait un château dans les contreforts des Pyrénées, où bien sûr dans le parc

... il y avait beaucoup de rosiers.