Immaculée

Tous les jours, je fais semblant de vivre

Je donne l’impression d’exister

Mais en moi la mort latente

Pousse comme une fleur blanche

Elle puise son parfum dans mes paroles

Et sa blancheur dans la vérité

La vérité de ce personnage qui s’est trouvé un rôle

Mais le rôle ne le fera pas exister !



Tous les jours, je fais semblant de vivre

Et personne n’en a jamais douté !

Un jour, ce sera le grand jour

Alors, je partirai

Sans rien dire, sans me souvenir

Et, sans promesse de retour

Je m’en irai, aux lèvres un sourire.

moi je ne veux pas que tu partes ainsi...
reste encore un peu, un peu plus longtemps.

Gi

Un beau poème, Coccinelle, chargé de mélancolie et d'un goût inquiétant pour la mort, douce et secourable... Vive la vie!

Tous les jours, je fais semblant de vivre
Et personne n’en a jamais douté !
Un jour, ce sera le grand jour
Alors, je partirai
Sans rien dire, sans me souvenir
Et, sans promesse de retour
Je m’en irai, aux lèvres un sourire.

José

Bien-sûr, cher José, Vive la vie et vive l'été...s'il est vrai que la poésie nous reflète, pour moi, c'est pendant des moments de cafard que j'écris souvent, donc, le poème prend le malaise et me rend le sourire...ça doit se passer comme ça, je crois, car, je suis pas du tout Pierrot lunaire...


BON DIMANCHE

Oui, Gi...je reste...j'ai besoin de rester...


y a des moments de cafard terribles que je noie dans les mots pour pouvoir survivre...

Et tes écrits nous feront souvenir de toi ! Chéris ta douleur qui te fait écrire de si belles pages, elle te force à rester vivante pour l'exorciser.

Oui, Isa, tu as tout compris....

Mais, c'est la terre qui tremble, ma foi

ou est mon soulier
un pas qu'on sait pas trop
quand on a le gout de pas tendre
les mains et pis les bras

un comme invenu
faut pas écrire ça

mais

le temps est au coeur

de l'as venir d'être

Je lacet mon soulier pour faire un tit pas

Cher Athouthasard, pour une fois, je reconnais que je ne comprends rien de rien à ce que tu m'as écrit...