Passion

Lorsque tu parais, altier

Abdique ma volonté

Et je me soumets.

Lorsque ta voix glisse

Son timbre liquide en moi

Et que, chaude, elle tisse

Son chemin d’émoi

Je suis à tes pieds.

Lorsque tes yeux percent

Ma nuit secrète

Et qu’ils traversent

Mon âme offerte

Je meurs et renais.

Lorsque tu me prends

Comme une enfant

Par la main vers

Le paradis de l’enfer

Je me fais ange et démon

Et célèbre ton nom

Ton corps et ton âme

En allumant la flamme

De ton désir fou


Et, tels louve et loup

Nous buvons au lait

De la lune pâmée.

Oh que c'est beau l'amour...
Bisous ma chère Coccinelle.

Gi

Bonsoir Coccinelle

...Que dire de plus devant ces images. Cette force de glaner
les mots d'amour d'une toile de maître. Lire et s'imprégner,
lire et se souvenir, lire et échanger cette ferveur d'un coeur
en épanchement. De ces antagonismes, l'ombre/lumière,
homme/femme, ange/démon... le verbe est mis dans ses
conditions de conjugaison à TOUS LES TEMPS.

Mes amitiés de l'autre rive

Merci G pour ta lecture appréciative et toi, Kacem, pour ton analyse sensible et pertinente...