ESPOIR

Le jour se lève
Sur le rêve
De ma vie
Maintenant finit
La douce lumière
De l'aurore fière
Filtre dans ma chambre
Et assassine mon coeur d'ambre
Le reflet du miroir
Me renvoie l'image noire
D'une femme sans visage
Au delà d'une vie tellement sage
Le fauteuil immobile
Près de la large fenêtre vacille
Mon esprit se trouble
A la vue de mon berceau double
Me direz vous pourquoi double ?
Parce que désormais ma vie
Sera à jamais liée à lui tel un couple
Uni à jamais dans ma nuit
La nature sera toujours lointaine
Telle la toile d'un peintre
L'eau fraîche des fontaines
Ne pourra me rendre vie et feindre
De me donner l'espoir de voir
Une aube plus ou moins proche
La facilité de me mouvoir
De ma chambre au porche
Ce simple chemin sera
Je le crains et le crois
Mon chemin de croix
Un vrai calvaire
Pour mon âme devenue de fer
Qui pourra me rendre
La possibilté de marcher
Au-delà des chemins d'herbes tendres
Vers des sentiers de vie colorés?

MHC 15/01/85

Ginette

Bonsoir NOLWENN

Une romantique mélancolie habite ce texte très touchant...

Je te souhaite une excellente fin de semaine.