Le sentier égaré

Au bout d’un chemin
semblant ne mener nulle part,
un bois de sapins
ravit odorat et regard.

Sa trace blanche
disparaît dans la nuit sombre
des basses branches,
issues des fûts de l’ombre.

Le silence règne,
cache la vie à l’ouie,
baignant la forêt
d’une quiétude inouïe.

De tenus rayons
sur la sente d’ocre claire,
offrent la vision
de chapelets de lumières.

D’une eau vivante,
la rosée du jour naissant
charme et enchante
les sens de l’humble pénitent.

Dans l’empire vert,
le sentier forme méandres,
plonge à couvert,
sinue pour se répandre.

Il cherche l’orée,
des lacs d’azur où se mirer,
la voie dorée
pour s’y repaître à satiété.

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pour toi un joliclown fouineur et amusant.

Un grain de poésie suffit à parfumer tout un siècle.
[ José Marti ]

Merci.
Ginette