Voyage

J'ai pris un jour la mer pour éteindre l'hiver
Epouser un ailleurs que le ciel illumine
Délaisser un hier que la vie assassine.
Las, l'écume a cédé sous le poids des revers.

Chahutée par les flots je subis la colère
De ces eaux déchaînées qui me font clandestine,
Et sur mon coeur en ruine une vague dessine
L'ombre d'un soir noirci d'âpres réveils en guerre.

Je m'étais embarquée défiant les horizons
Sous les voiles gonflées, dentelées de frissons,
Le vent soufflait rieur sa douce sérénade.

Que ne t'ai-je écouté, vertueuse Cassandre
Les mâts se sont brisés et je peine à entendre
Le chaud souffle de vie battre en moi la chamade.

Bonsoir Rose,

Très beau sonnet qu'on lit avec bonheur, tels ces derniers vers :

Le vent soufflait rieur sa douce sérénade.

Que ne t'ai-je écouté, vertueuse Cassandre
Les mâts se sont brisés et je peine à entendre
Le chaud souffle de vie battre en moi la chamade.

Bon séjour parmi nous, Rose!

José

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Merci ma chère Rose.

Gi

effacédidier

Bravo Rose très joli sonnet régulier. Ecrit avec talent et très agréable à lire.

Embarqué sur ce poème, j'ai fait un bien beau voyage en Poésie!

J' aime faire vivre les mots....quand bien même ma technique serait imparfaite..... ma culture peu étoffée et mon "talent" limité......faire chanter les mots suffit souvent à mon bonheur.....
Alors merci de l'avoir partagé.

Rose