Je m’anathème de dieu

Je m’anathème de dieu

Il y a tes yeux dans la mer et j’écume de mes cieux
La sérénade des noyés qui se bitument aux essieux
Il y a le sable dans « la mémoire de métropole » en lui
Et je meurs aux goémons en hauban et mât et je suis

Je suis amarré au quai qui parle de goélettes de mouettes
Je suis la mer solitaire armée de dunes de pierres-poètes
Et « je me souviens des soirs » surseoir emprisonné de père
Et l’injustice du crime du loup qui se terre en « chien de mer »

Quand le couteau se presse de lacérer l’enfant de fable
Je m’anathème de Dieu en croix ajourné au condamnable
Et la brume est bruine d’espoir en quête de moi je table

D’une queue qui se croit guerre en défaite le sperme m’a déchiré
L’ange que je suis rescousse la mort des camarades des blessés
« L’amour est mort » il ne peut plus puiser l’enfant balade est floué