QUITTER

Quitter le sein de ma mère
Fut pour moi un moment très dur.
Bien au chaud, et, sans misère.
J'y serais resté pour toujours.

Quitter mon adolescence
Pour devenir enfin majeur.
Vivre mon indépendance
Quelle joie et quel grand bonheur !

Quitter travail, enfants, Lise.
Me voila maintenant seul, seul.
Je me perds et je m'enlise
Je me croirais dans mon cercueil.

Quitter cette chienne de vie !
Je suis perdu, je suis tanné !
C'est la pire des maladies
De n'avoir personne à aimer.

Oui ! mille fois oui, je le jure
Dès ce soir, je fais demi-tour.
Je répare mes injures.
Et je retrouve mes amours.

Constant...

y a si longtemps. Je suis ravie de te lire à nouveau.



à bientôt j'espère,

Gi

Beaucoup de douleur dans ces mots-là, mais aussi beaucoup de
détermination dans le dernier quatrain. Oui, la vie revient toujours en force quand on y met du sien, et c’est ainsi qu’on reprend le contrôle sur nos rites de passage.

« Dès ce soir, je fais demi-tour.
Je répare mes injures.
Et je retrouve mes amours. »

À bientôt,
Griffon

Très beau poème et bienvenue sur ce site.
J'ai beaucoup aimé.
C'est cela la vie, des hauts et des bas mais tout finit toujours par s'arranger, il faut positiver....
Bonne journée A+++

à vous trois.....qui avez donné votre appréciation....MERCI...........je le ferai pour d'autres, à mon tour !

la poésie est le langage du coeur.............vous l'avez compris.........Merci

CONSTANT xxx

Constant...

Ton poème sera dans ma chronique demain,
merci.

À voir ici jeudi le 10 avril :
http://planete.qc.ca/invitation/
et dans les archives ensuite.

Ginette

Au bout de la douleur...il y a l'espoir, l'amour est toujours vivant...quelque part