Dalida sans Samson sante... chante!

DALIDA SANS SAMSON SANTE..., CHANTE!

Vieille photo jaunie par le temps (cliché) : plus de 65 ans nous en séparent. Un homme élégant, satisfait de sa personne, surmonté de l'immanquable chapeau (échec et mat en ce qui concerne ses futurs cheveux) : mon géniteur. Loin de son garage et de la salopette, il nous offre l'image d'un bourgeois au sourire ambigu de Joconde. Sur sa jambe droite repose un beau bambin, votre serviteur mais n'en profitez pas pour autant, garçon qui va sur ses deux ans, mi-boudeur, ennuyé par ce soleil qui éblouit son petit frère, Franz, paupières closes, bras et jambes écartées. Tout de blanc vêtu, il s'imprime sur la robe noire de sa mère, Madeleine, la plus souriante des quatre protagonistes.

Les deux adultes, assis sur le seuil, semblent en deuil. Semblent... Ne serait-ce pas en l'honneur du grand-père de Madeleine, Jules Lorent, décédé le 30 janvier 1940? Retenez cette date.

Vieille photo sauvée de l'anéantissement, déchirée en forme d'éclair, comme si elle préfigurait l'orage à venir, la seconde guerre mondiale. En ce moment, le père est mobilisé. Il se prépare, il ne le sait pas encore, à des vacances dans les pays germaniques, Allemagne puis Autriche. Cinq ans loin des tracas de la vie quotidienne, le veinard, alors que nous allons prendre le chemin de l'exode, traverser la France sous les quolibets, traqués par les stukas, pour nous établir dans l'Hérault, au milieu des vignes et des cafards, pour un trimestre, histoire de faire nos classes.

L'enseignant que je fus reprend du galon : je vous pose une question. Quand cette photo fut-elle prise si Jules Lorent est responsable de ces habits noirs? Allons, du nerf, la réponse saute aux yeux. Vous donnez votre langue au chat! Ah, quand même... Il s'agit effectivement d'un laps de temps plus ou moins court. Jean-Pierre, de Walcourt, fut le premier à offrir la bonne réponse, il a la parole, parole, parole, tais-toi, Dalida! : - Cette scène, monsieur le professeur, eut lieu entre le 1er février 1940 et le 10 mai de la même année qui vit les troupes hitlériennes envahir notre pays.

"Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent" poursuit Dalida. Elle n'a sans doute pas tort.

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José Chanly

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# Posté le lundi 01 octobre 2007 11:04

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j'ai laissé un commentaire cher José...

Bonsoir Gi (20h08 à Fosses, la nuit s'est installée),

Enfin, après plusieurs essais infructueux, j'ai pu retrouver ton forum. Commentaire lu et approuvé! Merci. Bisous!

José

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