Poèmes à thème : papa

Je partirai à l'aube

Je partirai à l'aube vers l'inconnu sans doute
Et mon coeur saignera et mes yeux pleureront
Je sais d'avance que longue sera la route
Je cheminerai seul par les vaux et les monts

Je laisserai ma vie mes amis ma maison
Sans espoir de revoir ma patrie et ma terre
Tel un fantôme hagard fuyant vers l'horizon
Car aujourd'hui je pars pour cette foutue guerre

Je partirai à l'aube loin de ma femme aimée
En serrant sur mon coeur une petite mêche
De ses soyeux cheveux aux si jolis reflets
Blottis dans un écrin pour ne pas qu'ils se sèchent

Je laisserai aussi mes enfants adorés
Qui ne méritaient pas de vivre un tel drame
Un papa qui s'en va ça fait beaucoup pleurer
Et ça laisse des bleus dans le tréfond de l'âme


Malpas éric. ©

C'est tellement triste... Est-ce une histoire vraie ?

Non ginette, ce n'est pas une histoire vraie. Mais, dans d'autres époques que la nôtre, cette tragédie d'un père qui part à la guerre, ce drame humain, laissant une famille (À l'abandon), des parents, des amis, une terre, une maison, faisait partie Hélas! du quotidien. Je te remercie pour ton com, et je te souhaite une bonne journée. Bises :

Quel très beau cadeau tu me fais là!
Je suis très ému, et je te remercie beaucoup, merveilleuse ginette!
Bisous.

Bonjour.

Je découvre votre forum il y a quelques minutes à peine et j'aimerais vous faire partager un texte qui se prête bien au thème. Je préfère préciser que je suis loin d'être douée, bien qu'écrivant depuis le CM2, je n'ai jamais "travaillé" mes écrits, juste besoin de m'exprimer. Les mots s'enchainent seuls, tout juste une correction orthographique voire un mot ou deux si je découvre une répétition ou que ça "sonne faux".
(Respire...) Allez, je me lance ! Il s'intitule :


Double jeu.

Hier,
je ne voyais que bonté en toi,
tes yeux tendres posés sur moi,
le doux surnom que tu nous donnais.
Malgré toutes tes absences,
je croyais que tu nous aimais,
que tu travaillais dur,
pour offrir un toît à tes enfants.
Mon regard innocent chérissait tant,
ce père fatigué et soucieux d'antan.
Je pardonnais ton impulsivité,
causant ces marques sur nos corps,
pensant à notre culpabilité.

Aujourd'hui,
je ne vois que perfidie en toi,
tes yeux mielleux posés sur moi,
les basses insultes que tu m'envoies.
Tu nous fuyais par tes absences,
je sais que tu nous détestais,
que tu travaillais "dur",
pour t'offrir tes plaisirs indécents.
Mon regard douloureux voit tant,
ce père malsain et envieux maintenant.
Je ne peux pardonner ton impulsivité,
causant ces marques dans nos cœurs,
pensant à ta culpabilité.

Demain,
je ne vois rien, plus de doute,
car aujourd'hui, se sépare notre route.


Voilà, j'espère qu'il vous plaira quand même, à bientôt.

Bonjour et merci

la vie est dure parfois...

Gi